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Meurtre d’un Français à Madagascar: Les hommes de main engagés par son épouse arrêtés

300 euros. C’est la somme qui aurait été perçue par les bourreaux du ressortissant français Philippe Bertrand. L’assassinat s’est produit dans la nuit du 23 au 24 décembre 2014 à son domicile à Ambohibao, dans l’ouest de la capitale malgache. Les deux tueurs à gage appréhendés lundi s’ajoutent à la liste des 12 personnes déjà incarcérées à la maison de force de Tsiafahy.

Ecrit par – le mercredi 17 août 2016 à 17H27

Philippe Bertrand, un français de 52 ans, a été tué à coup de marteau. Son cadavre avait ensuite été brûlé et réduit en cendres pour faire disparaître les preuves. Les premiers éléments de l’enquête menés par la brigade de recherche criminelle de la gendarmerie ont permis d’inculper sa femme de nationalité malgache, Sonya. Elle est considérée comme le commanditaire de ce meurtre barbare. Le mobile du crime semble être la récupération des biens du mari, rapporte le quotidien malgache Midi Madagasikara ce mercredi 17 août 2016. 

Après l’arrestation des 12 premiers inculpés dans cette affaire, la traque des complices a continué. Les recherches ont fini par porter leurs fruits suite à une information recueillie par la gendarmerie. Les deux tueurs à gage, payés 300 euros, ont été arrêtés lundi dans la capitale. Ceci après une longue cavale de ville en ville pendant presque deux ans. Selon Midi Madagasikara, les enquêteurs les qualifient de cerveaux de l’assassinat et en même temps de complices. 

Ils avouent leur crime et risquent la perpétuité

Lors de l’enquête préliminaire menée par la brigade de recherches criminelles de la gendarmerie à Fiadanana, ils ont avoué leur crime. Les accusés ont comparu hier au Parquet du tribunal d’Anosy. Placés en détention provisoire à Tsiafahy, ils risquent la réclusion à perpétuité. 

Rappelons que durant les semaines suivant l’assassinat,  Sonya, la femme de Philippe Bertrand, avait tenté de berner les enquêteurs et la famille du défunt. Elle avait déclaré que son mari avait été contraint de s’enfuir après un accident de circulation mortel pour lequel il était soi-disant responsable.

 

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