Le 11 mars dernier, le Japon était touché par un tremblement de terre sans précédent d’une magnitude de 9 sur l’échelle de Richter, un tsunami, avec des vagues de plus de 10 mètres, s’en était suivi. Dans cette catastrophe naturelle, la centrale nucléaire de Fukushima a été durement touchée. Plusieurs des réacteurs ont été victimes d’incendies et d’explosions liés à la panne des systèmes de refroidissement de la centrale. Conséquence, des particules radioactives se sont échappées et s’échappent encore dans l’atmosphère. Dans un rayon de 30 km autour de la centrale, toute la population a été évacuée.
b[Solution type Tchernobyl]b
Les autorités japonaises se penchent de plus en plus sur la possibilité d’adopter une solution, au problème nucléaire, de type Tchernobyl, c’est à dire le déversement de sable et la construction d’un socle en béton autour de la centrale. Mais la priorité reste le refroidissement des six réacteurs et de leurs piscines de stockage du combustible usagé. « i[Il n’est pas impossible de recouvrir les réacteurs de béton, mais la priorité est le refroidissement des réacteurs]i », explique l’opérateur Tepco.
Jeudi dernier, près de 30 tonnes d’eau ont été déversés sur le réacteur n°3 et Tepco songerait à rétablir l’électricité dans la journée de samedi. Objectif de l’opérateur électrique, remettre en activité le système de refroidissement et limiter la baisse du niveau d’eau dans les piscines de refroidissement. Actuellement les piscines ne sont pas suffisamment remplies pour refroidir les barres de combustibles, ces dernières rejetant des éléments radioactifs dans l’atmosphère.
b[30 km inhabitable de façon permanente]b
La solution Tchernobyl pourrait intervenir en dernier recours pour les Japonais, mais tant que les barres de combustible seront chaudes, verser du sable sur les réacteurs pourrait produire du verre et la mise en place d’un socle en béton serait alors très difficile.
Avec la pose d’un socle en béton sur la centrale, les 30 km autour de la centrale seraient inhabitable de manière permanente. Comme à Tchernobyl, 25 ans après, l’accès autour de la centrale reste également interdit dans un rayon de 30 km.