Nous sommes le 20 décembre 2015, un homme tue par étranglement Julien Tesquet, un infirmier de 31 ans, et Elise Fauvet une jeune femme de 24 ans, également violée.
L’individu interpellé et mis en examen est un Rwandais qui avait déjà été condamné à huit ans de prison pour viol. Le criminel devait être expulsé, mais avait été remis en liberté le 17 novembre dernier, après 6 ans et 3 mois de réclusion criminelle.
Par la suite, la ministre de la Justice a répondu au sénateur-maire dans une lettre, dans laquelle elle indique : « J’ai décidé d’une enquête administrative pour savoir si la communication des informations a été effectuée dans les délais [….]. Depuis deux ans, nous avons engagé une modernisation des greffes pénitentiaires […] Je considère indispensable de savoir si une défaillance humaine ou technique a pu être à l’origine de ce drame ».
Dans un communiqué, Hervé Maurey a quant à lui déclaré qu’il considère inadmissible « que des réductions de peine soient appliquées, même partiellement, quand l’autorité judiciaire n’a pas la certitude que la peine complémentaire, en l’espèce une interdiction définitive du territoire, puisse être exécutée ».