La campagne des élections sénatoriales bat son plein à La Réunion. Huit listes ont été déposées pour quatre postes à pourvoir. Mario Lechat fait partie des outsiders mais il compte bien convaincre les grands électeurs avec un programme tourné en direction des collectivités locales pour obtenir plus de soutien des pouvoirs publics afin d’améliorer le quotidien des Réunionnais.
Une “courroie de transmission” pour les dossiers réunionnais
Mario Lechat rappelle qu’il est le candidat de la majorité sainte-marienne : “On a décidé au niveau de la commune de Sainte-Marie de présenter un candidat aux élections sénatoriales car ce sont des élections importantes. Le Sénateur est l’ambassadeur des collectivités locales auprès des pouvoirs publics.”
Il explique pourquoi il souhaite être candidat : “Je me présente en tant qu’homme d’expérience dans le secteur économique mais aussi par rapport à mon activité nationale parce que je suis président d’un syndicat national qui regroupe l’ensemble des Outre-Mer dans les médias mais aussi au vu mon activité politique. Je pense être une bonne courroie de transmission pour travailler auprès des pouvoirs publics et faire avancer les dossiers de La Réunion.”
Pas de menace sur les statuts de La Réunion
Mario Lechat, comme plusieurs candidats, réfute ce qu’une partie de la Droite et du Centre voit comme la “mère des batailles”, la défense de la situation de La Réunion comme région et département. “Depuis que j’ai dix ans, on parle des statuts de La Réunion. C’est un chiffon rouge qu’on agite pour ces élections. Personne ne s’inquiète d’un changement de statut de La Réunion. Et si ça devait arriver, les procédures sont tellement longues qu’on ne pourra pas les changer sans les Réunionnais”, assure-t-il.
L’élu sainte-marien assure que le champ de bataille est ailleurs : “L’enjeu de cette élection est d’avoir un sénateur qui aide les collectivités à bénéficier des aides publiques, à avoir une politique publique d’investissements pour développer le territoire. Ce qui m’intéresse est le quotidien des gens. Ils ont du mal à payer les factures, à faire leurs courses, à payer les taxes, à avoir un logement.”
Une élection trop politisée
Mario Lechat a aussi tenu à fustiger le jeu politique joué par les grandes formations lancées dans le match des alliances : “On a l’impression de voir se figer des positions en vue des Régionales. Mais ce n’est pas d’actualité parce que les prochaines élections, hors européennes, ce sont les Municipales. Pour pouvoir mener une campagne aux Régionales, il faut d’abord être maire et grand électeur de sa commune.”
Il déplore une situation qui handicape le processus électoral : “Ce n’est pas une bonne chose que ce soit politisé à ce niveau-là. Ce qui veut dire que chaque grand électeur ne peut pas prendre sa décision au contact de la personne qu’il rencontre. Cela fige la démocratie.”
L’élu assure tout de même : “J’ai le soutien de ma commune, j’ai le soutien de quelques maires qui ne veulent pas s’afficher, de grands électeurs qui ne veulent pas s’afficher.”
Fort de ses soutiens, il vise la victoire ce dimanche : “On pourrait avoir trois sénateurs pour les trois blocs constitués. Il reste une quatrième place, c’est celle-là que je vise. Il y a un trou de souris, comme je m’appelle Lechat, je vais tenter de m’y faufiler.”
« En Europe, la schizophrénie est également profonde : d’une part, l’élite de Davos est attachée à un récit qui soutient que le passé de l’Europe a été – fondamentalement – celui d’une suprématie coloniale raciste. Et que cela exige des entités publiques et privées qu’elles offrent une réparation pour les actes historiques de discrimination et de colonialisme ; une vision qui impose à tous les Européens le devoir de “s’engager en faveur de la diversité, de la protection des identités et d’une équité radicale” .
Mais ce qui n’est pas reconnu ou discuté ouvertement, c’est le changement profond qui est en train de transformer l’Europe : qu’on le veuille ou non, l’Europe n’est pas ce que nous avions imaginé. Ce n’est pas l’Europe du “Paris” français, de la “Rome” italienne ou du “Londres” britannique.
Cette “vision touristique” de l’Europe persiste, elle est utile et exploitée commercialement. En réalité, l’Europe est en train de devenir une terre où les personnes nées dans le pays sont en passe de devenir une minorité parmi les minorités : la question de savoir ce qu’est la “France” aujourd’hui est valable, mais reste sans réponse.
Nombreux sont ceux qui diront “pourquoi pas” ? Mais pour dire les choses crûment, le problème est que cette issue est délibérément recherchée – clandestinement, sans honnêteté et sans consultation.
Les Européens qui ont connu des cycles de conquête antérieurs (que ce soit par les Mongols, les Turcs ou les Autrichiens) et qui ont survécu en conservant un sentiment d’identité durable, voient ce dernier volontairement déstabilisé et leur culture dissoute – pour être remplacés par le langage insipide de relations publiques des valeurs européennes, épousé par Bruxelles.
La question n’est pas de savoir si ce changement est une “bonne chose” ou une “mauvaise chose”. Car, pour parler franchement, cette question va faire exploser l’Europe à mesure que son économie s’effondrera et que les énormes ressources consacrées aux migrants deviendront un sujet brûlant.
Ce que personne ne sait, c’est comment stabiliser un sentiment d’identité européenne dans la soupe identitaire qu’est devenue l’Europe. »
les sénateurs sont justes des profiteurs des taxes sur la populations, l’esclavage 2.0 en fait..
BRAVO ! Belle candidature, félicitations.
faire avancer les dossiers de la Réunion …. faire entendre la voix de la Réunion…. du grand n’importe quoi les sénateurs ne servent à rien, ce sont les députés qui votent les lois… les sénateurs ne sont là que pour dépenser l’argent de l’Etat…. c’est une maison de retraire qui rémunére les vieux mais les jeunes maintenant veulent aussi en profiter
Oté gramoune prend out retraite et arréte court aprés l’euros !!!
Faire surtout avancer le projet hôtel dans forêt étang sale ..! La population doit rester très vigilante…!
Homme d’affaires avisé. Mais piètre politique.A ce jour, Il n’a jamais gagné un mandat politique important, malgré plusieurs tentatives.
Déjà trahi par les élus de Ste Marie 2 jours avant le scrutin. Candidature inutile.