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Un livre, un auteur : « Numéro deux », de David Foenkinos

« D’une certaine manière, chacun avait rêvé de la vie de l’autre. Chacun avait désiré ce qu’il n’avait pas. La lumière pour l’un, l’ombre pour l’autre. En se rencontrant, ils s’apaisèrent mutuellement. Et comblèrent, en quelque sorte, la part manquante de leur destin » Que signifie réussir ? Dans son ouvrage « Numéro deux », David Foenkinos nous interpelle sur […]

Ecrit par G. Aho – le dimanche 17 avril 2022 à 17H21

« D’une certaine manière, chacun avait rêvé de la vie de l’autre. Chacun avait désiré ce qu’il n’avait pas. La lumière pour l’un, l’ombre pour l’autre. En se rencontrant, ils s’apaisèrent mutuellement. Et comblèrent, en quelque sorte, la part manquante de leur destin »

Que signifie réussir ? Dans son ouvrage « Numéro deux », David Foenkinos nous interpelle sur le principe de la réussite. Il revient point par point sur la voie de la convalescence (de la résilience ?) lorsqu’une personne a vécu l’expérience d’être le numéro deux. Celle que l’on ne choisit pas. Celle qui va regarder au loin la réussite de l’autre. Celle qui reste dans l’ombre.

A travers l’histoire de Martin Hill, âgé de dix ans, qui avait traversé toutes les étapes du « casting du siècle » : incarner Harry Potter, la saga planétaire qui s’apprêtait à être sur grand écran. Sur la dernière marche du choix, c’est un autre petit garçon, Daniel Radcliffe, qui sera retenu. Dès lors Martin Hill va tenter pendant plusieurs années de surmonter ce profond échec.

L’histoire est doublée de celle de l’auteur d’Harry Potter. JK Rowling. Une femme aux prises d’un époux violent qui se retrouve seule avec son enfant. De retour dans son pays natal, elle enchaine des petits boulots jusqu’à ce qu’elle imagine l’histoire d’un petit garçon apprenti sorcier. Elle rédige son manuscrit, l’envoie à une dizaine d’éditeurs qui refusent son livre. Une maison d’éditions finit par l’accepter après moults corrections.

Les deux histoires s’emmêlent.

La déception profonde de Martin Hill se déroule sur une vingtaine d’années. Nous découvrons son univers familial, ses tiraillements et sa réflexion à propos de son échec.

« Numéro deux » est un livre très facile, très agréable à lire. L’écriture de l’auteur est teintée d’humour. Au fil des pages nous accompagnons ce petit garçon traumatisé sur le chemin de la résilience. Il s’est enfermé dans une bulle « de protection ». La lecture de Numéro deux nous invite à un recueillement sur nos questionnements autour de l’échec, nos faiblesses. Nos codes de résistance intime que nous déployons avant de nous retrouver sur la voie de la guérison.

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