L’étude montre que les niveaux de vie sont plus faibles à La Réunion comparé à la métropole. Ainsi, le niveau de vie médian des personnes pauvres sur l’île est de 870 contre 920 euros par mois dans l’Hexagone.
Les écarts sont les plus concernés par les difficultés financières à La Réunion. Le triste podium des communes au plus fort taux de pauvreté est composé de Salazie (53%), Sainte-Rose (50%) et Cilaos (49%).
Dans ces trois communes, environ la moitié de la population se trouve sous le seuil de pauvreté et perçoit donc 870 euros par mois (niveau de vie médian par unité de consommation).
Les communes avec le taux de pauvreté le plus bas sont L’Etang-Salé (28%), Les Avirons (27%) et La Possession (24%).
L’étude publiée par l’INSEE la semaine dernière révèle une baisse du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté à La Réunion. Mais l’institut rappelle que le taux est toujours bien plus élevé que celui de la métropole.
La moitié des Réunionnais vivent avec moins de 1.380 euros par mois et par unité de consommation, soit 27 % de moins que dans l’Hexagone. Les revenus des plus modestes sont sensiblement plus faibles qu’au niveau national : les 10 % les plus modestes disposent d’au plus 740 euros par mois et par unité de consommation, contre 990 euros dans l’Hexagone.
Les Réunionnais les plus riches le sont aussi moins que les Métropolitains : 3.040 euros mensuels par unité de consommation en moyenne contre 3.330 euros dans l’Hexagone.