Situé dans la cour de l’Usine Sucrière de Stella aujourd’hui devenue Musée, presqu’accolé à un gros mur, le vieux calebassier regarde fièrement défiler le temps et les hommes après plus d’un siècle d’existence.
Résistant aux intempéries, malgré la perte de quelques branches lors des vents violents. Cependant, sa robustesse lui a permis de résister aux cyclones et aux conditions climatiques défavorables de ces dernières années.
Considéré comme remarquable, solidement enraciné, rayonnant de quiétude et sérénité tout en dégageant la force tranquille. Pour ces raisons, qu’il n’y a rien de plus agréable de s’asseoir à ses pieds pour se reposer voire se remémorer les souvenirs du bon vieux temps.
-Un passé solidement enrachiné-
De ce vieil arbre, s’entremêle encore un morceau de l’histoire de l’usine sucrière et du village de Stella. De plus, il a toujours été un témoin silencieux qui mérite aujourd’hui d’une plus grande attention ainsi qu’une protection particulière. Si l’on ne veut pas que demain il devient une tragédie à la tronçonneuse, par ceux qui seront tentés (on ne se sait jamais) de faire table rase à ce témoin de l’histoire et de souvenirs.
Des histoires, le calebassier en a un “tacon” à nous raconter. D’abord, celles des enfants des ouvriers de l’usine qui attendaient le bus « tabisman » à l’ombre de ses feuillages, pour se rendre à l’école du Piton St-Leu. Des ouvriers qui s’abritaient sous l’arbre, attendant patiemment les sept coups de cloche sonnaient d’un certain M. Catiche, pour la prise du travail le matin. Aux nombreux passants, touristes, visiteurs… qui défilent encore sous ses yeux. Et des accidents survenus à l’intérieur de l’usine et à l’extérieur.
Ce témoin majestueux, même s’il est resté silencieux, ne mérite-t-il pas une attention et une protection particulière avant qu’il ne soit trop tard ? Ne mérite-t-il pas une fiche pédagoqique d’information au scolaire et au grand public ?
-Mettre en valeur cet héritage végétal-
Ce qui est certain actuellement, malgré “le peu soin” et du peu d’intérêt porté à son égard. Le vieil arbre, que je considère faisant partie d’un maillon de la longue chaîne de l’histoire de l’usine et du village de Stella, mérite d’être mis en lumière.
Ce vieux calebassier au nom de “Crescentia-cujete famille des Bignoniacées” non comestible, continue à résister contre les vents cycloniques mais aussi à ce changement climatique. Avec son tronc rugueux, ridé et gris dont l’écorce nous montre sa vieillesse, tout en conservant sa belle silhouette. D’ailleurs je l’ai vu grandir durant des dizaines d’années et surtout bénéficier de son ombrage.
Malgré son l’âge, l’arbre continue à fleurir et à donner ses fruits accrochés aux branches et aussi au tronc, de forme ovale assez énormes et surtout non comestibles. Dès lors, qu’ils sont de maturités, puis séchés et dépouillés de ses pulpes et des graines, les fruits servaient à une certaine époque, de récipients d’eau, sel et autres épices…aujourd’hui instruments de percussion, masque… et aussi des objets artisanaux de décoration.
Pour toutes ces raisons, ce “doyen” d’usine devrait être signalé par un panneau pédagogique afin de le faire découvrir, de le connaitre et de le contempler avec ses fruits comme actuellement. Cependant, à condition qu’il soit protégé des visiteurs.
Pour terminer, comme disait un célèbre botaniste “Ce n’est pas seulement son âge, il y a beaucoup d’autres raisons qui donnent à cet arbre de la valeur et du sens, et qui justifient la nécessité de le protéger”. Et pour plusieurs gramounes du quartier, il revient à la collectivité de s’engager à le mettre en valeur, à le préserver et à le considérer comme héritage végétal. Car il fait aussi partie de l’histoire de ce lieu.
Un vieux calebassier qui en a vu des » Mazel’ Kan » entassées, tordues, cassées, piétinées, partir dans les entrailles brûlantes et fumantes, vers leur destin funeste !
Il en est des plantes comme des animaux ou des humains : tous les « pied’ d’ bois » n’ont pas la même considération !
Majestueux et très bel article. Je partage cette considération car la calebasse était un fruit que l’on servait pour charoyer d’lo quand j’étais enfant. Aujourd’hui j’ai 80 ans, j’ai effectivement vu ce calebassier, qui a vieilli mais reste très beau avec l’écorce ridée. Jolie calebasse aussi….
Ma tante est occupée des élections sénatoriales, elle n’a pas le temps de lire cette tribune. Elle s’en foute …zéro calebasse pour elle et sa clique.
« Car il fait aussi partie de l’histoire de ce lieu. »
Très certainement !
…
Et il y a d’histoire parce que il y des hommes et probablement des femmes autour et dans sa vie….
Et à c’est à ceux-là qu’il faut porter attention avant tout …il n’y a pas d’autre intérêt ….
Ne confondons pas .
Il en va de même des Hommes !
Ils ne sont intéressants que si ils sont porteurs d’histoires qui font l’Histoire d’un lieu ,d’une vie .
Et pourquoi fait-il partie de ce lieu?
Car nous sommes en interdépendance! Tout simplement …
Nous sommes liés entre nous , entre tous les êtres vivants: arbres, animaux et même avec les minéraux .
C’est suffisant pour nous rappeler notre obligation à protéger tout ça….
Ce n’est pas nécessaire de l’écologie politique plutôt agaçante pour comprendre ça ..
A défo in… » loto patrimwann’ » ou in … » pyié d’bwa is’torik’ » parr’ Bèrnn’ ou l’Inès’ko….
Fé in…. » Gran-mèrr’ Féyiaz’ » avèk’….
Lé sirr’ ke si li lé pri an…konsidéracyion parr’ noutt’ bann’ z’anfan, li va vivv’ ankorr’ pli lontan…
« Aforstan alé a lo kalbass’ i pèt’ « .
L’article est plein de bon sens, le calebassier doit être protégé et son histoire partagée pour que nos enfants s’approprient. Habitante du coin depuis 75 ans je l’ai vu grandir et aujourd’hui je le vois avec ses rides. Il est beau et ses fruits sont magnifiques mais en manque de soins. Merci de le prendre soins.
Combien d’arbres ont été abattus pour constuire l’usine de Stella ?
Combien d’arbres ont été abattus pour planter la canne à sucre ?
Préserver un pauvre vieil arbre survivant, c’est bien.
Mais plutôt que symbole d’un » héritage végétal » il serait plus juste de le considérer comme « rescapé de la puissance destructrice de l’industrialisation «
Mordicus combien d’arbres ont été abattus pour construire votre maison, des logements, routes…etc. votre réflexion est du niveau du caniveau. (…)
« Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas possible que tout le monde ait tord » Gandhi.
S’il n’y avait pas des humains sur terre les problèmes seraient inexistants et resolus. Maintenant comment concilier la nature et les hommes ?
« Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas possible que tout le monde ait tort » (tort et non pas tord comme tordu)
C’est le temps qui passe qui détermine qui « avait tort » et qui « avait raison ».
Et en ce moment les catastrophes climatiques sont en train de prouver que les climatosceptiques avaient tort.
Dans toute les usines ils ont leur histoire ceux qui n existe plus leur cheminé ou une vielle roue d usine
Stella et bois rouge leur arbres vieillissant au fille des années pourtant les plus âgés ou âgé
Même certain jeune les admire tous
Pour stella son calebassier
Bois rouge ses eucalyptus et ses badamiers que bien vieillissant nous laissent encore leur souvenir de nos Années passé