"Un homme gentil", "charmant", "apprécié", "qui ne hausse jamais la voix". Ce "petit monsieur" comme le décrit son avocate, Me Marie Briot devant le tribunal correctionnel ce vendredi, n’a rien, à première vue, d’un prédateur sexuel. Y.C, 73 ans, a pourtant été condamné pour agression sexuelle sur ses petites-filles.
"Il n’a pas le profil", ajoute-t-elle, avant de rappeler qu’il ne souffre ni de frustration ni d’égocentrisme. D’autant plus qu’il détient une position de pouvoir au sein de la religion des Témoins de Jéhovah. Mais l’une des caractéristiques principales d’un pédophile n’est-elle pas la confiance qu’il inspire aux parents de ses victimes ?
Car c’était avec joie que les filles se rendaient chez leur grand-père à La Montagne à Saint-Denis. Avant que la plus petite ne révèle en 2014 que depuis qu’elle a 6 ans, il la touche. Les faits retenus ont duré de 2008 à 2014. À plusieurs reprises, "Pépé" l’aurait déshabillée, caressée, embrassée. Des faits similaires rapportés par sa sœur aînée avant qu’elle ne décède malheureusement en 2015, mais également une cousine.
Pour le prévenu et sa femme – qui reste de glace derrière ses lunettes de soleil à quelques mètres de ses enfants - , il s’agit d’un complot de la part de sa belle-famille. La sœur aînée de 18 ans avait été surprise avec un garçon de son âge dans le bureau de Y.C. Furieux, il l’avait dénoncée à ses parents et elle avait été excommuniée des Témoins de Jéhovah. "C’est à la suite de cela qu’elle m’a accusé, pour se venger", explique le prévenu. "C’est commun, ensuite, que les parents aient une attention sélective, précise son avocate. Mon client a toujours clamé son innocence et n’a jamais changé de version".
"J’en ai marre qu’on me traite de menteuse"
Toutes des menteuses, du coup, surtout l’aînée qui l’a "trompé" en invitant un garçon chez lui. "Trompé ? Rebondit immédiatement l’avocat des parties civiles, le bâtonnier Georges-André Hoarau. - Non pas dans ce sens".
Des accusations de la part de son grand-père qui entraînent des sanglots. "J’en ai marre qu’on me traite de menteuse, affirme la petite-fille, âgée aujourd’hui de 17 ans, qui explique n’en avoir par parlé avant par peur des conséquences". "Les enfants sont trop souvent enfermés dans la prison de la peur", ajoute son avocat. Des mots qui font pleurer le père de l’adolescente, par ailleurs fils du prévenu.
Y.C. a été condamné à 3 ans de prison avec sursis et son nom a été inscrit au FIJAIS (Fichier des auteurs d'infractions sexuelles).
"Il n’a pas le profil", ajoute-t-elle, avant de rappeler qu’il ne souffre ni de frustration ni d’égocentrisme. D’autant plus qu’il détient une position de pouvoir au sein de la religion des Témoins de Jéhovah. Mais l’une des caractéristiques principales d’un pédophile n’est-elle pas la confiance qu’il inspire aux parents de ses victimes ?
Car c’était avec joie que les filles se rendaient chez leur grand-père à La Montagne à Saint-Denis. Avant que la plus petite ne révèle en 2014 que depuis qu’elle a 6 ans, il la touche. Les faits retenus ont duré de 2008 à 2014. À plusieurs reprises, "Pépé" l’aurait déshabillée, caressée, embrassée. Des faits similaires rapportés par sa sœur aînée avant qu’elle ne décède malheureusement en 2015, mais également une cousine.
Pour le prévenu et sa femme – qui reste de glace derrière ses lunettes de soleil à quelques mètres de ses enfants - , il s’agit d’un complot de la part de sa belle-famille. La sœur aînée de 18 ans avait été surprise avec un garçon de son âge dans le bureau de Y.C. Furieux, il l’avait dénoncée à ses parents et elle avait été excommuniée des Témoins de Jéhovah. "C’est à la suite de cela qu’elle m’a accusé, pour se venger", explique le prévenu. "C’est commun, ensuite, que les parents aient une attention sélective, précise son avocate. Mon client a toujours clamé son innocence et n’a jamais changé de version".
"J’en ai marre qu’on me traite de menteuse"
Toutes des menteuses, du coup, surtout l’aînée qui l’a "trompé" en invitant un garçon chez lui. "Trompé ? Rebondit immédiatement l’avocat des parties civiles, le bâtonnier Georges-André Hoarau. - Non pas dans ce sens".
Des accusations de la part de son grand-père qui entraînent des sanglots. "J’en ai marre qu’on me traite de menteuse, affirme la petite-fille, âgée aujourd’hui de 17 ans, qui explique n’en avoir par parlé avant par peur des conséquences". "Les enfants sont trop souvent enfermés dans la prison de la peur", ajoute son avocat. Des mots qui font pleurer le père de l’adolescente, par ailleurs fils du prévenu.
Y.C. a été condamné à 3 ans de prison avec sursis et son nom a été inscrit au FIJAIS (Fichier des auteurs d'infractions sexuelles).