Il y a quelques années, époque où le radar fixe situé sur le boulevard Lancastel venait d’être posé, un automobiliste s’est rendu compte que l’heure retenue sur son PV n’était pas celle de son passage à l’endroit où est posé le radar… Conséquence, toutes les verbalisations effectuées sur les six premiers mois du fonctionnement du radar ont dû être annulées.
« L’administration fait de plus en plus attention mais parfois des erreurs se glissent. Lorsqu’un PV présente une erreur de rédaction sur l’un des points de renseignements importants, à savoir l’immatriculation du véhicule, le sens de circulation, l’heure et le nom de la voie sur la quelle on circule, le PV est nul et non avenu« , rappelle Denis Bigeard, le président de l’association « Ni voyous, ni soumis ».
Aujourd’hui, c’est le radar de Saint-Paul, situé sur la route des Tamarins, qui est dans la ligne de mire de l’association. « De nombreuses personnes font appel à nous pour enlever leurs doutes concernant des questions liées à la sécurité routière, à la vitesse réglementaire ou encore aux PV. C’est le cas pour une dame qui s’est étonnée de l’heure à laquelle le radar l’a flashée, à 7h47, alors qu’à cette heure-ci, elle est à son travail en train de s’occuper de personnes âgées« , explique Denis Bigeard. Après réflexion, l’association a réalisé qu’au moment de la mise en service du radar, il serait resté à l’heure de la métropole.
L’administration va certainement vérifier très rapidement si les dires de cette association sont justes. Auquel cas, tous les PV administrés suite au constat d’excès de vitesse par ce radar seront annulés.