
Résultats définitifs
Toutes les voix sont recomptées ! (23h)
Toutes les voix ont été recomptées à Saint-André. Et il manque 9 voix à Jean-Paul Virapoullé pour être élu dès le premier tour. Il rassemble 49,96% des voix, contre 22,09% pour Claudy Fruteau. Derrière on retrouve Joé Bédier (12,10%), Serge Camatchy (10,69%), Jean-François Ramassamy (3,75%) et Jean-Marie Cotaya (1,64%).
Toutes les voix ont été recomptées à Saint-André. Et il manque 9 voix à Jean-Paul Virapoullé pour être élu dès le premier tour. Il rassemble 49,96% des voix, contre 22,09% pour Claudy Fruteau. Derrière on retrouve Joé Bédier (12,10%), Serge Camatchy (10,69%), Jean-François Ramassamy (3,75%) et Jean-Marie Cotaya (1,64%).
Problème de comptage (22h15)
Problème de comptage à Saint-André... Le dépouillement est ralenti.
Problème de comptage à Saint-André... Le dépouillement est ralenti.
En vidéo, Jean-Marie Virapoullé se félicite de la victoire de son père, Jean-Paul Virapoullé, alors même que les résultats définitifs ne sont pas encore connus...
Jean-Paul Virapoullé est en tête (20h25)
Les militants scandent "Vira!Vira!Vira!" devant la mairie centrale. Selon les résultats partiels, Jean-Paul Virapoullé est en tête. Les esprits s'échauffent un peu sur place.
Les militants scandent "Vira!Vira!Vira!" devant la mairie centrale. Selon les résultats partiels, Jean-Paul Virapoullé est en tête. Les esprits s'échauffent un peu sur place.

68% de participation (18h30)
68% de participation à 18h. La population est au rendez vous, forte influence devant les bureaux de dépouillement.
68% de participation à 18h. La population est au rendez vous, forte influence devant les bureaux de dépouillement.
Eric Fruteau, le maire actuel de Saint-André, participe au dépouillement...
PRÉSENTATION (18h)
Nos confrères du Journal de l'Ile avaient titré il y a quelques semaines de cela, "Saint-André, c'est Dallas!". La vérité n'est pas loin. Les candidats de la commune de Saint-André ont proposé à leurs concitoyens un jeu de scène digne des plus grands feuilletons. Il faut dire que le scénario s'y prêtait. Ancien collaborateurs devenus rivaux et alliances inattendues… Chaque coq est rentré dans le rond, les ergots affinés.
Candidate de la majorité sortante, Claudy Fruteau, est enseignante en lycée professionnel. Elle porte les valeurs du maire actuel, son mari, Eric Fruteau, qui a été déclaré inéligible il y a quelques mois. Claudy Fruteau s'est lancée dans la bataille sans l'étiquette PLR (Pour La Réunion), le parti d'Huguette Bello, après que cette dernière se soit catégoriquement opposée à sa candidature.
Mais il en faut plus aux Fruteau pour renoncer, il faut dire qu'Eric Fruteau joue en partie son avenir politique. Claudy Fruteau l'a rappelé à de nombreuses reprises, "nous étions deux candidats, les militants ont voté pour moi. Ma candidature est tout à fait légitime", justifie celle qui fait l'objet de nombreuses critiques. Il lui sera toutefois bien difficile de suivre les pas de son mari qui avait, pour sa part, réussi là où Paul Vergès, et même Claude Hoarau, avait échoué… Evincer Jean-Paul Virapoullé du fauteuil de maire.
Le grand outsider de cette élection c'est d'ailleurs lui, Jean-Paul Virapoullé, qui a fêté le 15 mars dernier, ses 70 ans. Conseiller municipal depuis près de 45 ans, l'homme s'est présenté à toutes les élections municipales. Il ne compte donc qu'une seule défaite, en 2008 face à Eric Fruteau, l'une des grandes surprises de ce scrutin. Jean-Paul Virapoullé perd au second tour avec 41,70% des voix contre 58,30% pour Eric Fruteau.
Il est aujourd'hui le seul candidat à avoir déjà bataillé aux Municipales de 2008, et justifie son retour par un "appel de la population". Sa candidature UDI avait été dévoilée avant qu'Eric Fruteau ne soit déclaré inéligible.
Son adjoint pendant 25 ans, Serge Camatchy, se présente aussi. Il avait quitté Jean-Paul Virapoullé en 2008 estimant ne plus adhérer aux valeurs véhiculées… Serge Camatchy repartait aussitôt au front en créant son parti, Emergence Réunion. La droite part donc divisée dans cette bataille et le résultat de Serge Camatchy, soutenu par le mouvement de Didier Robert, Objectif Réunion, est la grande inconnue de ce premier tour.
La gauche part divisée aussi. Joé Bédier, employé à la CAF, était le premier adjoint d'Eric Fruteau. Il se présente sous l'étiquette UDSR (Union Démocratique et Socialiste de la Résistance), soutenu par le PCR. Gélita Hoarau est d'ailleurs en 2ème position sur sa liste. Il veut faire mieux que lorsqu'il était aux manettes aux côtés d'Eric Fruteau, et surtout, fera tout pour mettre des bâtons dans les roues de Claudy Fruteau.
Le LPA (La Politique Autrement), parti de Thierry Robert, présente un candidat, Jean-François Ramassamy. Pour l'anecdote, son grand père avait été maire de Saint-André dans les années 60. Le gérant d'une station)service avait goûté à la politique au début des années 90, et était sur la liste de Claude Hoarau en 1995 en tant que personnalité de la société civile.
Enfin, Jean-Marie Cotaya, un Saint-Andréen de 61 ans, chef d'entreprise et élu à la Chambre des Métiers, a décidé de participer à cette élection. Aujourd'hui sans étiquette, il était à l'époque socialiste, puis en 2001, on le retrouvait aux côtés de Claude Hoarau en position non éligible.
Cette élection reste très ouverte, et une triangulaire, voire même une quadrangulaire, est prédite pour ce premier tour. Beaucoup d'incertitudes demeurent, on peut tout de même penser que l'ordre d'arrivée durant ce premier tour sera capital pour le résultat du second.
Saint-André, c'est:
Plus de 55.000 habitants
78,6 millions d'euros de budget
Les candidats:
Joé Bédier (UDSA)
Serge Camatchy (Emergence Réunion)
Jean-Marie Cotaya (Sans Etiquette)
Claudy Fruteau (Sans Etiquette)
Jean-François Ramassamy (LPA)
Jean-Paul Virapoullé (UDI)
Nos confrères du Journal de l'Ile avaient titré il y a quelques semaines de cela, "Saint-André, c'est Dallas!". La vérité n'est pas loin. Les candidats de la commune de Saint-André ont proposé à leurs concitoyens un jeu de scène digne des plus grands feuilletons. Il faut dire que le scénario s'y prêtait. Ancien collaborateurs devenus rivaux et alliances inattendues… Chaque coq est rentré dans le rond, les ergots affinés.
Candidate de la majorité sortante, Claudy Fruteau, est enseignante en lycée professionnel. Elle porte les valeurs du maire actuel, son mari, Eric Fruteau, qui a été déclaré inéligible il y a quelques mois. Claudy Fruteau s'est lancée dans la bataille sans l'étiquette PLR (Pour La Réunion), le parti d'Huguette Bello, après que cette dernière se soit catégoriquement opposée à sa candidature.
Mais il en faut plus aux Fruteau pour renoncer, il faut dire qu'Eric Fruteau joue en partie son avenir politique. Claudy Fruteau l'a rappelé à de nombreuses reprises, "nous étions deux candidats, les militants ont voté pour moi. Ma candidature est tout à fait légitime", justifie celle qui fait l'objet de nombreuses critiques. Il lui sera toutefois bien difficile de suivre les pas de son mari qui avait, pour sa part, réussi là où Paul Vergès, et même Claude Hoarau, avait échoué… Evincer Jean-Paul Virapoullé du fauteuil de maire.
Le grand outsider de cette élection c'est d'ailleurs lui, Jean-Paul Virapoullé, qui a fêté le 15 mars dernier, ses 70 ans. Conseiller municipal depuis près de 45 ans, l'homme s'est présenté à toutes les élections municipales. Il ne compte donc qu'une seule défaite, en 2008 face à Eric Fruteau, l'une des grandes surprises de ce scrutin. Jean-Paul Virapoullé perd au second tour avec 41,70% des voix contre 58,30% pour Eric Fruteau.
Il est aujourd'hui le seul candidat à avoir déjà bataillé aux Municipales de 2008, et justifie son retour par un "appel de la population". Sa candidature UDI avait été dévoilée avant qu'Eric Fruteau ne soit déclaré inéligible.
Son adjoint pendant 25 ans, Serge Camatchy, se présente aussi. Il avait quitté Jean-Paul Virapoullé en 2008 estimant ne plus adhérer aux valeurs véhiculées… Serge Camatchy repartait aussitôt au front en créant son parti, Emergence Réunion. La droite part donc divisée dans cette bataille et le résultat de Serge Camatchy, soutenu par le mouvement de Didier Robert, Objectif Réunion, est la grande inconnue de ce premier tour.
La gauche part divisée aussi. Joé Bédier, employé à la CAF, était le premier adjoint d'Eric Fruteau. Il se présente sous l'étiquette UDSR (Union Démocratique et Socialiste de la Résistance), soutenu par le PCR. Gélita Hoarau est d'ailleurs en 2ème position sur sa liste. Il veut faire mieux que lorsqu'il était aux manettes aux côtés d'Eric Fruteau, et surtout, fera tout pour mettre des bâtons dans les roues de Claudy Fruteau.
Le LPA (La Politique Autrement), parti de Thierry Robert, présente un candidat, Jean-François Ramassamy. Pour l'anecdote, son grand père avait été maire de Saint-André dans les années 60. Le gérant d'une station)service avait goûté à la politique au début des années 90, et était sur la liste de Claude Hoarau en 1995 en tant que personnalité de la société civile.
Enfin, Jean-Marie Cotaya, un Saint-Andréen de 61 ans, chef d'entreprise et élu à la Chambre des Métiers, a décidé de participer à cette élection. Aujourd'hui sans étiquette, il était à l'époque socialiste, puis en 2001, on le retrouvait aux côtés de Claude Hoarau en position non éligible.
Cette élection reste très ouverte, et une triangulaire, voire même une quadrangulaire, est prédite pour ce premier tour. Beaucoup d'incertitudes demeurent, on peut tout de même penser que l'ordre d'arrivée durant ce premier tour sera capital pour le résultat du second.
Saint-André, c'est:
Plus de 55.000 habitants
78,6 millions d'euros de budget
Les candidats:
Joé Bédier (UDSA)
Serge Camatchy (Emergence Réunion)
Jean-Marie Cotaya (Sans Etiquette)
Claudy Fruteau (Sans Etiquette)
Jean-François Ramassamy (LPA)
Jean-Paul Virapoullé (UDI)