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Elections sénatoriales à La Réunion, quatre postes à renouveler

C’est le jour J pour les élections sénatoriales. C’est en effet ce dimanche 24 septembre 2017 que les quelque 1340 grands électeurs de l’île sont invités à se rendre en Préfecture pour élire nos quatre nouveaux sénateurs. Parmi les quatre sénateurs sortants  à La Réunion (Michel Fontaine, Michel Vergoz, Gélita Hoarau et Didier Robert), seule […]

Ecrit par Zinfos974 – le dimanche 24 septembre 2017 à 09H23

C’est le jour J pour les élections sénatoriales. C’est en effet ce dimanche 24 septembre 2017 que les quelque 1340 grands électeurs de l’île sont invités à se rendre en Préfecture pour élire nos quatre nouveaux sénateurs.

Parmi les quatre sénateurs sortants  à La Réunion (Michel Fontaine, Michel Vergoz, Gélita Hoarau et Didier Robert), seule Gélita Hoarau se représente.

Sept listes ont été présentées par les différents courants politiques. Quatre sont issues de la gauche  : Citoyens de La Réunion En Action (menée par Françoise Lambert, proche de Vanessa Miranville), Coalition Réunionnaise (PS-LPA, avec le binôme Michel Dennemont-Audrey Belim), Une Nouvelle Ambition Pour La Réunion (PCR, tête de liste : Gélita Hoarau) et La Gauche Rassemblée Pour La Réunion (PLR-Progrès, liste conduite par Wilfrid Bertile).

Les listes La République en marche (Rassembler et développer La Réunion) et de l’Union de la droite (L’Entente Républicaine) seront conduites respectivement par Brigitte Hoarau et Nassimah Dindar.

Enfin, notons la présence d’une liste sans étiquette (Nous Sommes Réunionnais), menée par Jean-Philippe Desby.

A La Réunion, comme dans tous les départements soumis au régime de la représentation proportionnelle, le scrutin est ouvert à 9 heures et clos à 15 heures comme le prévoit l’article R. 168 du code électoral. Les opérations de vote se déroulent dans les salons de l’hôtel de la préfecture. Un vote qui a lieu sous enveloppes, qui sont mises à disposition des électeurs dans la salle de vote. Avant l’ouverture du scrutin, le bureau doit constater que le nombre des enveloppes correspond exactement à celui des électeurs inscrits.

C’est le président du Tribunal de grande instance de Saint-Denis, qui, assisté de deux magistrats du TGI, et de deux conseillers départementaux, qui dirige le bureau du collège électoral.

La liste des électeurs sénatoriaux est arrêtée au plus tard la veille du scrutin par le représentant de l’État, qui répartit les électeurs par ordre alphabétique en sections de vote.

Le bureau du collège électoral constitue le bureau de la première section. Les présidents et assesseurs des autres sections sont nommés par le bureau et sont désignés, ainsi que le secrétaire, parmi les électeurs de la section.

Le président de chaque section assure la police de l’assemblée qu’il préside. Le bureau du collège électoral statue sur toutes les difficultés et contestations qui peuvent s’élever au cours de l’élection.

Lors du dépouillement, qui intervient immédiatement à la clôture du scrutin, le bureau du collège vérifie chacune des enveloppes et des bulletins déclarés nuls et blancs, ainsi que les bulletins sur lesquels un suffrage a été annulé.

Sont nuls et n’entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement les bulletins visés à l’art. L. 66 et à l’art. R. 170 du code électoral. Si une enveloppe contient deux ou plusieurs bulletins désignant le même candidat isolé ou la même liste, ces bulletins ne comptent que pour un seul suffrage (art. L. 65). Les bulletins déposés dans l’urne au nom d’une liste qui a demandé le retrait de ses bulletins de vote postérieurement à l’expiration du délai de dépôt des candidatures demeurent valables. Le bureau du collège électoral examine ensuite chacun des bulletins et enveloppes ayant donné lieu à contestation et prend connaissance des motifs de la contestation, qui doivent figurer au procès verbal du bureau de vote de la section. Il décide de la validité ou de l’annulation.

Le bureau du collège électoral se prononce ensuite sur les réclamations concernant le calcul des voix qui ont été déposées pendant le cours des opérations et qui figurent sur les procès verbaux des différentes sections. Il procède, s’il y a lieu, au redressement des résultats.

Ce même bureau détermine ensuite, compte tenu des redressements opérés : du nombre total des électeurs inscrits, du nombre total des votants, du nombre total des bulletins et enveloppes annulés (blancs et nuls), du nombre total des suffrages valablement exprimés et enfin, du nombre total des voix obtenues par chacune des listes.

Les résultats des scrutins de chaque section sont centralisés et recensés par le bureau du collège électoral.

C’est ensuite, à l’issue du dépouillement aux alentours de 17h, que le président du collège électoral proclame les candidats élus sur le perron de l’hôtel de la préfecture.

Le ou la nouvel(le) élu(e) peut, dès la proclamation des résultats, commencer les formalités liées à son mandat, qui ne prendra effet qu’à l’ouverture de la session parlementaire, en octobre.

L’élection d’un sénateur peut être contestée devant le Conseil constitutionnel durant les dix jours qui suivent la proclamation des résultats du scrutin.

Le recours est ouvert à toute personne inscrite sur les listes électorales du département et non aux seuls membres du collège électoral sénatorial, ainsi qu’aux personnes qui ont fait acte de candidature.

 

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