A Saint-Paul, une soixantaine d’agents sont reconnus comme personnes porteuses de handicap. Ils devraient être encore plus nombreux dans les années à venir. La convention signée mardi entre le maire Joseph Sinimalé et les représentants locaux du FIPHFP prévoit notamment le recrutement annuel en apprentissage d’une douzaine de personnes en situation de handicap pendant trois ans. Une mesure saluée par le maire qui a rappelé « toute sa volonté d’agir aussi en faveur de ce public ».
Cette signature de convention, qui a réuni le Comité des employeurs de Handi-Pacte de la Réunion mais aussi Gilles Traimond, le sous-préfet à la Cohésion sociale et la jeunesse, la directrice régionale de la Caisse des dépôts, Nathalie Infante, la directrice adjointe du FIPHFP, Hélène Berenguier, est le résultat d’un travail de fond sur la situation des agents de la fonction publique dans l’île. Elle vise avant tout la mise en avant de stratégies en matière d’emploi des personnes en situation de handicap pour les trois années à venir.
Ainsi, la ville de Saint-Paul, et également les autres signataires de la convention (la ville de Sainte-Marie et l’Établissement public de santé mentale de la Réunion), disposeront de moyens en termes d’aménagement de postes, de mise en accessibilité des locaux professionnels ou de formation. Avec seulement ces trois partenaires, le FIPHFP estime à près de 5 000 le nombre des agents de la fonction publique réunionnaise qui seront concernés à terme par les actions mises en place.
A l’image de Saint-Paul, les deux autres signataires de la convention privilégieront l’apprentissage pour les recrutements. Ils s’appuieront sur le dispositif PréKap’R, une action expérimentale lancée en 2015 qui met en avant l’apprentissage pour les personnes en situation de handicap. 55 d’entre elles bénéficient déjà du dispositif dans l’île et sont actuellement en contrat.