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Vraie boulette comptable et possibles coups bas au sein de la CGTR

Des doutes sérieux sur des dépenses engagées au sein de la CGTR ces deux dernières années amènent-ils des personnes à vouloir déstabiliser Jacques Bhugon ? Ce dernier y croit dur comme fer sans éluder les couacs qui ont bien existé.

Ecrit par Ludovic Grondin – le vendredi 07 avril 2023 à 15H51

La Confédération générale du travail de La Réunion connaît visiblement quelques tiraillements en interne. Alors qu’il pensait avoir rassuré ses camarades sur plusieurs éléments comptables lors de réunions organisées en août 2022 et en février dernier, le secrétaire général Jacques Bhugon se dit étonné de voir ces détails ressurgir. Si ses détracteurs n’ont pas halluciné puisque ces éléments troublants ont bien eu lieu, le leader de la CGT Réunion y voit une tentative de déstabilisation.

Un 13e mois attribué à Jacques Bhugon, une facture de 900 euros pour des boissons et la rumeur d’une carte bancaire « marron » sont autant d’éléments qui ont été découverts par certains membres de l’instance syndicale au cours de l’année 2022. Ces derniers ont, à juste titre, demandé des explications.

 

C’est tout d’abord sur les indemnités attribuées à leur secrétaire général Jacques Bhugon que certains de ses camarades ont attendu des explications.

« L’indemnité de Jacques de 1000 euros votée suite à son élection s’est transformée en salaire mensuel d’environ 1100 euros nets soit 1400 euros bruts plus l’attribution d’un treizième mois, ce qui fait passer la dépense nette annuelle à 18.000 euros au lieu des 12.000 euros d’indemnités votés en commission exécutive confédérale (CEC) en juin 2021 », mentionnait une note adressée à tous les membres de la CEC en 2022.

Cette découverte à rebours a incité certains à user d’un droit de regard beaucoup plus poussé sur la tenue des comptes de l’organisation. Des échanges ont alors eu lieu avec le trésorier du syndicat.   

Parmi les autres découvertes au registre des dépenses, il y a cette facture de 900 euros qui portait sur des frais de boissons dont 24 bouteilles de whisky. Une note réglée grâce à la carte bancaire de la CGTR.

Enfin, il y a ce que les camarades interloqués appellent le « troisième compte bancaire confédéral approvisionné mensuellement dont nous ne connaissions pas l’existence », écrivaient des membres de la CEC à l’adresse de leurs camarades. 

Les membres de la CEC de la CGTR que nous avons sollicités et qui figurent régulièrement au premier rang des défilés sociaux ont très vite refusé de nous en dire plus sur la façon dont ces interrogations légitimes de certains camarades avaient été traitées en interne. 

De son côté, Jacques Bhugon a choisi de nous répondre de façon détaillée, par écrit. Le secrétaire général de la CGTR estime que ces interrogations ont été clarifiées et il s’étonne de l’opportunité, pour certains, de faire fuiter ces discussions internes au syndicat. 

Les réponses de Jacques Bhugon : 

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