Le département universitaire des sciences de l’éducation ouvert en 1991 aura fermé en 2015. Les enseignements universitaires en philosophie, psychologie et sociologie auront été sous-évalués, ou ignorés, car comment interpréter leur absence dans les enseignements publics, ici sur l’île de La Réunion ?
Est-ce à penser que les responsables de l’université n’ont pas perçu les besoins des Réunionnais concernant ce qu’auraient pu apporter les sciences humaines et sociales sur les plans culturel, éducatif et sanitaire ? et, anticipant, sur l’évolution de l’enseignement des sciences médicales au sein du CHU… ? Celui-ci intégrera-t-il un jour, aux sciences médicales et de la vie, les sciences humaines, dans leur interaction avec les sciences du vivant ? Les récentes recherches en neuroépigénétique, neurosciences, sciences cognitives et psycho-neuro-immunologiques manifestent en effet leur incontestable interdépendance.
Désirant attirer l’attention des responsables qui de près ou de loin peuvent avoir une influence dans ces domaines sanitaire, social, culturel et éducatif, notre équipe du CEVOI serait reconnaissante pour toutes initiatives qui pourraient renforcer nos suggestions à vouloir faire profiter les citoyens quant à une approche transdisciplinaire ; afin d’en faire bénéficier les Réunionnais selon une éthique et une logique de popularisation des savoirs. Il sagit de rendre simple des grandes lignes directrices qui ordonnanceraient les savoirs fiables avec et les intuitions. Nous pensons que cette démarche est possible car elle solliciterait l’intelligence intrinsèque des cerveaux et spéculons ainsi que cette démarche devrait avoir des répercutions sur la gouvernance politique des institutions, l’éducation des enfants et la santé des citoyens. Cela devrait pouvoir être testé et évalué sur une moindre échelle avant de généraliser la démarche en cas de succès, les dimensions de l’île s’y prêtent fort à propos.
Avec nos remerciements.