Né en 2013, l’ainé a été le plus atteint – coups de ceinture, serré au cou, claques – et de nombreuses marques sont encore visibles sur son corps. Même chose pour sa fille entre ses 3 et 7 ans dont les médecins ont attesté de cicatrices de plusieurs centimètres à l’épaule ou encore au thorax et aux jambes. « Des marques rectilignes » faites à la ceinture, précise l’avocate des marmailles.
Thierry T., qui est allé jusqu’à menacer son garçon de lui « sectionner le sexe » pour le punir, n’a aucune explication concernant ces traces. Le quadragénaire qui frappait pour une douche trop longue ou une tartine trop chargée en Nutella évoque une vengeance du nouveau compagnon de la mère des enfants. Sur ce point, Me Estelle Chassard tient à décrire l’emprise dans laquelle se trouvait sa cliente victime de violences conjugales, sans argent, sans aucun ami. « Elle était une enfant parmi les enfants », indique la robe noire.
Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet. A titre complémentaire, Thierry T. est désormais déchu de son autorité parentale.