Plutôt que de s’étendre sur les détails de cette énième tentative de déstabilisation, les premières ayant lamentablement échoué, le maire de Sainte-Marie nous a expliqué ce qui occupe actuellement tout son temps : essayer de redresser les comptes de la commune.
Pratiquant une véritable « archéologie comptable et financière« , il a dû partir à la recherche d’une multitude de factures qui avaient été bien dissimulées selon lui par son prédécesseur et ses équipes et qui, cumulées, ont amené à la découverte d’un trou de 16 millions.
Aujourd’hui, à en croire Richard Nirlo, les choses sont en train de rentrer dans l’ordre, notamment grâce à l’aide des services de l’Etat et à un travail remarquable des équipes de la mairie.
Richard Nirlo n’a pas de mots assez durs pour Jean-Louis Lagourgue, quelqu’un « qui a été maire pendant 28 ans, qui est sénateur » et qui est selon lui celui qui pousse les fauteurs de désordre, ceux qu’il appelle « les esprits chagrins », grâce aux manoeuvres en coulisses de son ancien directeur de cabinet et de campagne, Fabrice Marouvin, et de son attaché parlementaire au Sénat, Emmanuel Virin.
Il s’agit d’un papier à en-tête de la Région (J-L Lagourgue en était à l’époque vice-président) sur laquelle l’ancien maire lui ordonnait, sur un ton comminatoire, de nommer son fils Rémy 2ème adjoint délégué à l’Economie et à la Communication, et vice-président délégué au CCAS.
Pourquoi ces postes : à l’économie pour pouvoir superviser toutes les relations avec les entreprises et les marchés publics (admirez le sous-entendu…) et à la communication pour y placer le protégé de Jean-Louis Lagourgue, Emmanuel Virin. Quant au CCAS, c’était selon Richard Nirlo pour contrôler toutes les attributions de logements et d’aides.
« Si j’avais accepté, j’aurais été une marionnette entre les mains des Lagourgue« , explique Richard Nirlo. « J’ai refusé et voilà la véritable raison de ma brouille avec Jean-Louis Lagourgue« .