A la demande de la France, l’Agence européenne du médicament (EMA) va réexaminer les pilules contraceptives de 3e et 4e générations.
Ce réexamen doit « permettre de déterminer s’il est nécessaire de restreindre l’usage de ces médicaments aux femmes qui ne peuvent pas prendre d’autres contraceptifs oraux combinés (pilules œstroprogestatives) ».
Prises par plus de 2,5 millions de femmes en France, ces pilules sont actuellement sous le feu des projecteurs, car mises en cause pour le risque accrû qu’elles présentent par rapport aux pilules de générations précédentes.
Pour rappel, le débat a été relancé en France par le dépôt à la mi-décembre de la première plainte d’une jeune femme victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) qu’elle impute à la prise d’une pilule de 3e génération. Depuis, une quinzaine de plaintes ont été déposées
C’est « la première fois » qu’un Etat membre saisit l’agence européenne pour lui demander d’émettre des recommandations à l’échelle européenne sur ce type de médicaments, a remarqué l’EMA.