Revenir à la rubrique : Actu Ile de La Réunion

Ne pas s’accrocher à son modèle social « Konm’ karapat’ dsi tété bèf maig’ »

Après le gros succès de la manifestation du 19 janvier, l’intersyndicale complètement unifiée pour la bonne cause a réussi une fois de plus ce mardi 31 janvier à mettre dans la rue encore davantage de monde, plus de 2,3 millions de personnes en Métropole, 8 à 10 000 à Saint-Denis à Saint-Pierre (source syndicale) contre […]

Ecrit par Jean-Claude-Comorassamy – le vendredi 03 février 2023 à 11H46

Après le gros succès de la manifestation du 19 janvier, l’intersyndicale complètement unifiée pour la bonne cause a réussi une fois de plus ce mardi 31 janvier à mettre dans la rue encore davantage de monde, plus de 2,3 millions de personnes en Métropole, 8 à 10 000 à Saint-Denis à Saint-Pierre (source syndicale) contre la nouvelle réforme des retraites de Mme Élisabeth Borne. La Première ministre affronte aujourd’hui une contestation sociale, populaire et politique qui s’amplifie chaque jour et chaque semaine davantage.
 
Malgré tout cela, nous constatons que le gouvernement reste sourd après l’ampleur des mouvements. Pire, il s’arqueboute plus que jamais sur un report de l’âge à 64 ans et d’une augmentation d’annuité, qui sera portée à 43 années de cotisations.
                
Et, si l’exécutif entend rester droit dans ses bottes, et reste hermétiquement fermé (pour l’instant) à toute autre proposition, y compris venant de son propre camp, d’autres pistes existent pourtant pour réformer notre système des retraites.
 
Un autre modèle de financement est possible par le plein emploi et la hausse des salaires…
 
C’est ainsi lors des élections présidentielles de 2022, le Candidat Macron a fait le plein d’emploi, l’horizon à atteindre en sa fin de quinquennat. En disant même que : « C’est par le travail, et par plus de travail, que nous pourrons préserver notre modèle social », expliquait-il alors. Le travail a été ainsi invoqué comme une « boussole » de l’action gouvernementale durant son quinquennat.
 
Donc, si l’on croit aux statistiques relevées par ce même gouvernement sur la baisse du chômage survenue les dernières années, à un taux réduit à 7,2% dans l’hexagone (18 % à la Réunion Insee). Alors, on peut se dire que le financement des retraites s’améliore et qu’il n’y a pas d’inquiétudes à avoir puisque le nombre d’actifs de cotisants augmente (le principe des vases communicants).
 
Au vu d’une inflation galopante, la guerre en Ukraine, la crise sanitaire et une activité qui ralentit. Le gouvernement nous annonce que le chômage a fortement baissé en 2022 en France !
 
De ce fait, avec la conjoncture actuelle « positive » de la baisse du chômage, l’emploi des séniors annoncé, la suppression de l’exonération de cotisations sociales salariales des heures supplémentaires (idée à creuser), le plein emploi prochainement, la hausse des salaires et des points d’indice, l’égalité salariale entre hommes et femmes…en résumé, le financement des retraites devrait s’équilibrer automatiquement.
 
Enfin, je conclurai par cette pensée humanisme de Mahatma Gandhi, pour que chacun de nous puisse se nourrir: « Évoluer et changer de point de vue fait partie de la vie. Une personne qui reste toujours sur ses positions finira par avoir tort. » À méditer!
Partager cet article
Thèmes :
S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Université : Le recteur refuse d’avaliser le budget

« Je ne suis pas en mesure de me prononcer définitivement sur le budget initial de l’exercice 2024, faute d’une trajectoire d’atterrissage claire pour l’exercice 2023 ». C’est en ces termes que le recteur conclut le mail qu’il a transmis ce matin à tous les administrateurs de l’université de La Réunion. Les termes sont certes un peu technocratiques mais en langage courant, le propos devient tout de suite beaucoup plus clair : « Vous me racontez n’importe quoi et vous ne me ferez pas gober ce budget manifestement insincère ».

St-Benoit : Une gramoune diabétique forcée par sa petite-fille et son arrière-petite-fille à boire de l’eau salée

Une octogénaire a été victime de violences de la part de son arrière-petite-fille de 23 ans qu’elle hébergeait et de la mère de cette dernière. Pour des raisons qui restent opaques, elle a reçu de nombreux coups et des gifles avant d’être menacée de mort, un chiffon enfoncé dans la bouche pour l’empêcher de crier. Des violences sadiques dénoncées par le parquet de Saint-Denis et sévèrement sanctionnées par le tribunal du Nord.