Retraçons les évènements : lundi, par une nuit de pleine lune avec une « visibilité correcte » selon le porte parole de l’état-major, une section de militaires français de 380 hommes et 5 blindés ouvre le feu aux canons de 105 et de 25 millimètres sur un groupe d’individus identifiés comme des insurgés.
Quelques minutes plus tard, un autre groupe de militaires français, se trouvant à un kilomètre de distance dans la direction des tirs, signale 3 blessés dont un grièvement. La question se pose de savoir s’ils ont été blessés par les tirs de la section amie et si oui, si cela était évitable.
Si cela venait à se confirmer, il s’agirait du premier incident de ce type pour l’armée française en Afghanistan.
Quelques heures plus tard, deux autres militaires français mourraient au même endroit. Selon l’armée, il ne fait cependant aucun doute que ceux-ci aient été tués par des talibans.