Les humains qui s’engagent dans la vie publique ont droit à notre admiration et notre respect, tant cette tâche est importante pour notre avenir. Je vous dis donc bravo pour cet engagement. Je vous dis également bravo pour votre tentative d’analyse de la situation complexe dans laquelle nous vivons tous, aujourd’hui sur cette planète. Permettez-moi cependant de commenter certaines de vos affirmations. Je partage avec vous cette soif de comprendre. Cependant, nos visions du monde, nos expériences, nos parcours sont différents :
Vous vous trompez probablement sur nos origines et, par conséquent sur les explications de ce que nous sommes devenus. Bien que la taille du cerveau ne soit pas déterminante pour notre intelligence, autrement dit, notre faculté d’adaptation, il faut noter plusieurs choses à ce sujet :
Homo sapiens ne disposait pas du plus gros cerveau. La taille du cerveau de Neandertal était supérieure à la nôtre. La taille de notre cerveau a d’ailleurs diminué au cours du temps. Elle est passée de 1500 cm3 à l’origine à 1350 aujourd’hui. Pour la petite histoire, sachez que le cerveau d’Einstein, considéré comme très intelligent, atteignait à peine 1250 cm3 (1) Homo sapiens débarqua un jour sur le territoire d’Homo neanderthalensis, physiquement plus robuste et probablement plus intelligent. Et, savez-vous qui s’est enfuit ? Ce fut paradoxalement, le plus fort et le plus intelligent. Il faut croire que l’envahisseur Sapiens avait d’autres qualités (ou défauts). Dans certains cénacles scientifiques, on prétend que cet envahisseur était agressif, cruel, fourbe et surtout très prolifique. Si l’on observe la société humaine d’aujourd’hui, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec cette histoire. Elle nous a probablement marqué, il nous en reste donc des traces. Qu’ils me pardonnent, mais ceux qui aujourd’hui atteignent le haut du pavé ne sont pas les plus intelligents. Lorsque l’on observe les mécanismes humains qui mènent au pouvoir, tout laisse à penser que ce sont les plus ambitieux, cruels, égoïstes et fourbes qui, les premiers, décrochent le cocotier du pouvoir. Allons–nous continuer à nous laisser diriger, dominer par ces humains-là ? La civilisation ne nous inspire-t-elle pas d’autres références, d’autres valeurs ? Allons-nous continuer à nous comporter comme des bêtes ? Dieu merci, la nouvelle génération semble respirer une autre façon de vivre. En attendant, ce sont les pauvres qui font le plus d’enfants. N’y aurait-il pas sur cette planète, une justice qui nous dépasse ?
Pour ce qui est des menaces de disparition de notre espèce animale, vous vous trompez également. Une météorite ne devrait plus constituer une menace pour la planète Terre car les humains seraient en mesure, semble-t ’il, non seulement de prévoir les trajectoires, mais également de les détruire avant leur impact sur notre planète. Pour une fois, notre folie destructrice serait, elle aussi, en mesure de nous sauver. De son côté, le changement climatique (on parle de moins en moins de réchauffement) semble abusivement utilisé par les maîtres du Monde pour effrayer le peuple et dissimuler d’autres actions. D’une part, d’après le GIEC, les valeurs de réchauffement annoncées seraient inférieures aux marges d’erreur des calculs de nos prévisionnistes. D’autre part, on comprend mal comment une planète baignant dans un espace glacial, pourrait se réchauffer et, cela d’autant plus que personne n’est en mesure de nous indiquer l’altitude du plafond de verre responsable de cet effet de serre. Personne non plus ne semble remarquer que plus l’air est chaud, plus il s’élève et donc, plus il se refroidit. Les ascendances tourbillonnaires, les cyclones et les tornades, véritables climatiseurs naturels de notre atmosphère, atteignent des hauteurs bien supérieures à toutes les altitudes estimées de la serre fictive qui emprisonnerait notre atmosphère. Enfin, on note sur presque tous les continents une prise de conscience de certains scientifiques ou décideurs, de l’importance du couvert végétal pour réguler notre atmosphère et compenser ou absorber les bulles de chaleur générées par les grandes villes ou les grands complexes industriels.
Pour ce qui est des conséquences catastrophiques d’une troisième guerre mondiale, il semble également se préciser une évolution des esprits, aussi bien dans le monde occidental que chez son potentiel concurrent ou adversaire. Il est aujourd’hui de notoriété publique que l’escalade militaire traditionnelle d’un tel conflit, conduirait à une destruction quasi-totale des deux belligérants. Des accords secrets entre chefs d’états auraient même été passés pour ne jamais en arriver là. Selon certaines sources, les militaires des grandes puissances se tourneraient plutôt vers une arme bactériologique susceptible d’affaiblir ou de neutraliser l’ennemi, sans le détruire. Certaines mauvaises langues affirment même que l’incident du covid serait un accident lié aux recherches militaires sur cette nouvelle arme.
Bien que probable, tout cela est bien sûr hypothétique mais nous laisse l’espoir d’un avenir un peu moins sombre que celui que prévoient certains prophètes de malheur.
Pour ce qui concerne notre intelligence et nos neurones, Monsieur Armoudom se trompe également. Le problème n’est pas de savoir si nous pouvons ou pas augmenter notre intelligence mais, plus simplement, si nous pouvons finir par comprendre d’où viennent les tensions délétères du Monde et de son humanité. Dieu merci, la réponse pourtant saute aux yeux de plus en plus d’humains. Face aux inégalités croissantes chez les humains comme entre les nations, le droit de véto des grandes puissances est le seul obstacle à une gestion plus juste de notre humanité. A mon avis, si nous parvenions à partager les ressources de notre planète et le travail nécessaire pour les exploiter de façon durable, nous aurions plus de chance de parvenir à calmer le jeu mortel que les humains pratiquent. Ce partage, bien entendu, devrait se faire de façon équitable entre tous les citoyens du Monde. Il est indécent que l’animal le plus intelligent de la planète accepte de gaité de cœur que la moitié de l’humanité se gave et que l’autre moitié meure de faim.
On ne sait pas quels arguments de Monsieur Armoudom sont contestés, mais Monsieur Maugis n’est pas avare de sottises. Quelques perles :
» Homo sapiens débarqua un jour sur le territoire d’Homo neanderthalensis, physiquement plus robuste et probablement plus intelligent. Et, savez-vous qui s’est enfuit ? Ce fut paradoxalement, le plus fort et le plus intelligent. »
Vision simpliste absurde et fausse de la préhistoire.
» Une météorite ne devrait plus constituer une menace pour la planète Terre car les humains seraient en mesure, semble-t ’il, […], mais également de les détruire avant leur impact sur notre planète. »
Absurde ! Aucune technique actuelle ne serait capable d’empêcher l’impact d’une grosse météorite (par exemple de la taille de celle à l’origine de la disparition des dinosaures)
» D’une part, d’après le GIEC, les valeurs de réchauffement annoncées seraient inférieures aux marges d’erreur des calculs de nos prévisionnistes. »
Absurde de réduire les conclusions du GIEC à cette simple phrase qui de plus est fausse.
» D’autre part, on comprend mal comment une planète baignant dans un espace glacial, pourrait se réchauffer et, cela d’autant plus que personne n’est en mesure de nous indiquer l’altitude du plafond de verre responsable de cet effet de serre »
Absurdement cocasse !
Permettez-mMordicantoi, cher Mordicant, de trouver vos objections et critiques, simplistes. Une critique n’a aucune valeur si elle ne propose aucun argument contraire, aucune preuve.
J’attend évidemment que vous répondiez à mes questions, que vous éclairiez notre ignorance de votre savoir. Mais vous ne connaissez que l’insulte et l’invective. Je plains ceux qui vous paye pour me démolir. Ils ont choisi un piètre avocat.