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Les pompiers dénoncent leurs mauvaises conditions de travail

Ce lundi matin, une cinquantaine de pompiers se sont rassemblés devant la Préfecture, pour dénoncer une nouvelle fois leurs conditions de travail très médiocres. Ils attendent de leur rendez-vous, prévu à 11 heures avec le Préfet, que ce dernier prenne les bonnes décisions et donnent les moyens aux casernes pour palier ces carences.

Ecrit par – le lundi 28 mai 2018 à 12H14

Issus de la vingtaine de casernes situées aux quatre coins de l’île et de différents syndicats, les pompiers sont solidaires pour leur conscience professionnelle. Ils renouvellent l’opération de grève de la semaine dernière. Ils se disent « victimes d’une désorganisation à la fois matérielle et fonctionnelle », souligne Pascal Gonneau, Président du Syndicat des sapeurs-pompiers. Ils sont présents ce lundi matin devant la Préfecture de Saint-Denis pour rencontrer le Préfet afin que ce dernier trouve des solutions dans l’urgence. 

« Côté administratif, les solutions ont été apportées, là on se rassemble uniquement sur le côté opérationnel. (…) On se rassemble pas pour les sous, on se rassemble car notre conscience professionnelle nous fait réagir. On ne peut plus mener à bien nos missions », souligne le porte-parole du SNSPP PATS, Ludovic Payet. 

 

Les 28 casernes des sapeurs-pompiers de l’île ont de sérieux problèmes de moyens. Les prochaines ambulances seront livrées d’ici juillet août, mais les pompiers demandent à ce que les ambulances actuelles défaillantes soient réparées. « Comme la ville de Saint-Denis une seule ambulance, comme Saint-André la semaine dernière pas d’ambulances, comme la ville du Port ce matin qui n’avait pas d’ambulances jusqu’à 10h30, donc là on ne peut pas continuer comme ça », souligne Ludovic Payet. 

« Nous devons être dotés d’une cinquantaine d’ambulances et aujourd’hui le SDIS n’en a plus que 30. (…) Nous sommes là pour dire à la population ‘vous êtes en danger’ ». D’autant que « cela explique les incivilités, les gens sont mécontents et donc on reçoit des coups des jets de projectifs, voire même des des incivilités verbales, des agressions », confie Pascal Gonneau. 

 

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