« Le maloya est longtemps resté interdit et son histoire reste un sujet tabou. Le tabou est né de la discrimination de laquelle nous aimerions sortir. Nous avons encore du mal à être diffusé à l’échelle nationale. Cet état de fait tient de la méconnaissance et de l’incompréhension de l’identité réunionnaise », analyse Meddy Gerville.
En participant à ce colloque organisé par la Sorbonne par le biais d’un concert enregistré au Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Benoit, l’artiste pianiste, chanteur, interprète et auteur a donné à voir « l’histoire de La Réunion », ramenée dans sa musique.
Une « musique de la rencontre » qui a d’ailleurs inspiré Cyprien Zeni, qui s’était qualifié pour la finale de The Voice. Le candidat avait repris les paroles de son mythique « Di a mwin » de l’album « Fo kronm la vi », sorti en 2008.