Ainsi, plus de 150 mesures composent ce Plan afin de couvrir les axes précités. « La violence à l’égard des femmes nous concerne toutes et tous. Elle doit nous interroger collectivement. Nous devons agir contre la misogynie et lutter contre les stéréotypes qui gangrènent notre société et polluent les esprits », explique la ministre avant de donner la parole au Président du Département, Cyrille Melchior qui a renouvelé le soutien indéfectible du Conseil départemental en matière de lutte contre tous les types de violences et notamment, celles faites aux femmes et aux handicapés également. En effet, les femmes porteuses de handicaps sont deux fois plus exposées aux violences selon les statistiques.
« Ce Plan est à saluer car il s’inscrit dans une volonté commune d’éradication de toutes les formes de violences et des inégalités entre les deux genres humains. Aussi, vous pouvez compter sur l’engagement constant et infaillible du Département aux côtés de l’État », confirme le Président Melchior.
En effet, le Président, accompagné de la Vice-présidente déléguée aux violences intrafamiliales, Flora Augustine Etcheverry, a rappelé que les quatre axes du Plan interministériel se basaient sur des thématiques inscrites dans les axes prioritaires de la mandature départementale… Sur la lutte intrafamiliale : mise en place du soutien aux associations, des ISCG (Intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie) ; sur la santé des femmes : accompagnement des familles notamment les femmes enceintes et leurs enfants à travers les PMI ; chèques alimentaires pour les plus fragiles ; aides au transport et au logement ; sur l’égalité professionnelle et économique : établissement d’un plan égalité au sein de la collectivité ; accompagnement des femmes dans leur projet d’insertion et la création d’entreprise (Plan entreprenariat féminin) ; et enfin sur la culture de l’égalité : des initiatives du CDJ (Conseil départemental des jeunes) ont été menées, on peut citer d’ailleurs le projet Célimène sur l’égalité fille garçon (Collège Célimène Gaudieux).
Les engagements financiers de la Collectivité pour la lutte contre les violences
Le conseil départemental investit dans le renfort territorial des Intervenants sociaux en police et gendarmerie (ISCG) grâce à : une continuité de service, une astreinte, l’arrivée d’une psychologue. Ce dispositif copiloté et cofinancé avec l’État, est passé d’un effectif de 8 professionnels à 14 (13 professionnels + 1 psychologue) en 10 ans, faisant de La Réunion le seul département français disposant d’une équipe d’ISCG aussi importante. En plus du lancement d’une campagne de communication grand public sur les missions des ISCG : écoute, évaluation, accompagnement, le Département a mis en place la « Caravane d’accès aux droits et à l’information ».
Soutien aux Associations : 1 000 000euros
Hébergement (nuitées) : 60000€
Financement des taxis : 30000€
ISCG coût prévisionnel 2021 : 552378 euros pour 8 postes à part égale (État/Conseil départemental) soit 276 189 euros pour le Département
Financement d’un poste adulte-relais : 25 147 euro
Soutien aux structures d’hébergement (SAUT) pour assurer la pérennité et la stabilité de l’offre d’hébergement d’urgence : 150 000 euros.