Selon l’Agence d’information burkinabée, les autorités du pays ont demandé « le départ des soldats français dans un bref délai ». Ils sont actuellement 400 dans le pays. Cette rupture ne concernerait que les accords de coopération militaire.
Mardi dernier déjà, le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir grâce à un putsch fin septembre 2022, avait affirmé devant des étudiants que le « combat pour la souveraineté » était « engagé ». « Dans les heures à venir, vous verrez un certain nombre d’informations tendant à revoir nos relations avec certains Etats », avait-il annoncé.
Un accord régit depuis 2018 la présence des forces armées françaises dans ce pays du continent africain. Cet accord a été dénoncé le 18 janvier dernier et donne un mois aux forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabé.
Poussée vers la sortie, la France pourrait être concurrencée par la Russie qui semblerait avoir les faveurs du pouvoir actuel. Le Premier ministre burkinabé, Apollinaire Kyélem de Tembela, avait effectué une visite discrète à Moscou en décembre dernier.