Le blobfish, un poisson du Pacifique qui a le visage d’un vieillard aux traits déformés, a été élu hier l’animal le plus laid du monde par la[ Société de préservation des animaux laids]urlblank:http://uglyanimalsoc.com/ . Grâce à ce « titre », le blobfish deviendra la mascotte officielle de l’organisme.
Et c’est brillamment que le blobfish l’a emporté, recueillant 795 des voix sur les quelques 3000 suffrages exprimés.
La Société de préservation des animaux laids, regroupe des humoristes défendant la cause d’espèces animales menacées d’extinction mais pénalisées par leur physique ingrat.
Elle « est destinée à mettre en valeur certains des enfants les plus esthétiquement contrariés de Mère Nature », explique son site internet, qui juge que « le panda fait l’objet de bien trop d’attention ».
Le blobfish vit au large des côtes sud-est de l’Australie et de la Tasmanie et évolue à des profondeurs abyssales où la pression est près de cent fois supérieure à celle de la surface. Pour y résister, sa chair est principalement constituée d’une masse gélatineuse dont la densité est plus faible que celle de l’eau, ce qui lui permet de flotter sans avoir à dépenser trop d’énergie.
Derrière le blobfish, on retrouve sur le podium de ce classement peu réjouissant le kapako un animal nocturne néo-zélandais dit « perroquet-hibou », qui a la caractéristique d’être incapable de voler.
Troisième, l’axolotl, un amphibien urodèle du Mexique, est lui aussi doté d’une spécificité particulière : celle de pouvoir passer toute sa vie à l’état larvaire.
On retrouve aussi le nasique et son nez protubérant.
Sans oublier la grenouille du lac Titicaca dont la peau plissée lui vaut le surnom de “grenouille scrotum” :