Le premier décès d’une personne atteinte de la variole du singe a eu lieu fin août dans l’Etat du Texas. Ce patient avait également la santé fragile avec un système immunitaire très affaibli, ce qui avait incité les autorités à évoquer avec prudence le rôle qu’avait pu jouer la contraction du monkeypox dans son décès.
22.000 Américains ont eu la variole du singe depuis le premier cas détecté en mai. La campagne de vaccination mise en place semble désormais produire ses effets. Le 4 août, le pays avait l’épidémie comme une « urgence de santé publique ».
Sa transmission de l’animal vers l’humain se fait par contact direct avec des fluides biologiques provenant d’animaux porteurs de la pathologie : animaux morts (lors de la préparation de la viande ou de sa consommation par exemple) ou animaux vivants (griffure, morsure…).
La transmission interhumaine peut se faire lors de contacts prolongés avec le malade (moins de 2 mètres pendant 3 heures) via les sécrétions respiratoires ou encore par un contact direct au travers des lésions sur la peau, les fluides corporels ou les muqueuses ou encore par des objets contaminés (vêtement, linge de maison…).