La Journée Nationale des Assistants Maternels est l’occasion pour les personnes intéressées par ce métier, pour les parents à la recherche d’un mode d’accueil et pour les assistants maternels agréés, d’obtenir des informations auprès des partenaires institutionnels et autres organismes intervenant dans ce domaine.
Au-delà des rencontres avec les assistants maternels, les parents peuvent également se renseigner sur les modalités d’embauche et sur les conditions d’agrément, auprès de la Caisse d’Allocations familiales (CAF), du Relais d’Assistants Maternels (RAM) ou encore de la Protection Maternelle et Infantile (PMI). Quant aux assistants maternels, ils peuvent acquérir de multiples informations concernant leur contrat de travail, les formations ou encore les aides, auprès des services du Département et des différents organismes présents.
La journée Nationale des Assistants Maternels est devenue un rendez-vous incontournable de la petite enfance qui a su se développer dans le temps, afin de devenir un point de rencontre, d’information, de communication et d’accompagnement, tant des familles que des professionnels de la petite enfance.
« A travers cette manifestation, le Département tient à mettre en valeur ce métier ô combien essentiel. C’est l’occasion pour nous d’être à l’écoute de ces femmes et de ces hommes dévoués veillant à l’épanouissement des petits Réunionnais. Ils exercent un métier qui n’est pas facile, complexe mais enthousiasmant. Et de les sensibiliser également sur les dispositifs départementaux pour leur meilleur accompagnement, sur les évolutions législatives… », a indiqué le Président du Département.
Avec 14 000 naissances par an et 40 000 enfants de moins de 3 ans en 2018 (chiffres de la Caisse d’Allocations Familiales), la question des gardes d’enfant est un immense défi pour La Réunion. La Réunion compte actuellement 1 800 assistants maternels pour 5 600 places offertes. Conscient des freins et des difficultés de ce métier, le Département de La Réunion s’efforce tout au long de l’année d’accompagner au mieux ces professionnels à travers un panel de dispositifs et de mesures volontaristes visant à les sécuriser au mieux. En effet, le Département s’efforce d’être au plus près des assistants maternels.
Sa mission est de s’assurer que la personne candidate à l’agrément possède toutes les capacités pour exercer ce métier et de vérifier que son logement répond aux normes d’hygiène, de confort et de sécurité. C’est lui qui délivre ensuite l’agrément et qui doit organiser et financer la formation initiale obligatoire des assistants maternels.
De ce fait, le conseil départemental a mis en place plusieurs dispositifs, comme le Chèque Marmaille, le tapis d’éveil, la formation initiale gratuite ainsi que la création d'[un site dédié]urlblank:https://www.departement974.fr/assmat permettant aux parents de trouver, selon leur lieu d’habitation, un assistant maternel.
Le Département a également mis en place un dispositif volontariste, les Maisons d’Assistants Maternels (MAM). On en compte aujourd’hui 78 en activité, offrant 950 places d’accueil et où exercent 240 assistantes maternelles. Ces maisons permettent de répondre aux attentes des parents car elles offrent une plage horaire de garde plus large et une socialisation des enfants plus importante dans un lieu adapté, rassurant et sécurisé.
« La petite enfance est une compétence essentielle de la Collectivité. Nous menons des politiques de prévention tournées autour de la famille et au sein de cette famille, les enfants occupent une place importante. Ils sont fragiles et doivent être accompagnés dans l’apprentissage de la vie. Pendant de longues années, il a fallu trouver des moyens financiers pour accompagner la dépense du RSA. L’état va reprendre cette dépense, ce qui permettra à la Collectivité d’avoir plus de marge de manœuvre pour mener ces missions de politiques de prévention autour des addictions, des grossesses précoces, des violences intra familiales… », a précisé le Président du Département.