La Députée, Karine LEBON, l’Adjointe aux Affaires militaires, Hélène ROUGEAU, les élu·es du Conseil Municipal, le Président de l’Association Juive de La Réunion, Marc OBADIA, le Rabbin, Mendel SIBONY, le Président de l’Association des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Saint-Paul, Hugues ZABERN, participent à cette émouvante cérémonie du souvenir.
L’enjeu reste d’entretenir le devoir de mémoire. Il apparaît capital de la faire vivre même si les mots n’existent pas pour qualifier cet épisode atroce de notre Histoire commune. Ce camp de concentration et d’extermination a été l’instrument d’une mort méthodiquement planifiée et industrialisée…
Le plus grand charnier de tous les temps
Des femmes, des enfants, des hommes. Aucun d’entre eux n’a eu la moindre chance de survie face à une barbarie dont l’ampleur n’avait jamais été atteinte.
Le 27 janvier 1945, les militaires de l’Armée Rouge poussent le grand portail du camp d’AUSCHWITZ-BIRKENAU. Les barrières électrifiées tombent. C’est à ce moment précis que le monde découvre stupéfait le plus grand charnier de tous les temps. Les soldats marchent alors sur les cendres d’un million cent mille morts…
Le plus grand nombre de ces déportés ont été gazés à leur arrivée. 860 000 femmes, enfants et hommes ont été victimes d’un assassinat de masse. Tués car ils étaient nés juifs. Arrivés en train sur le quai ferroviaire situé à BIRKENAU, ils sont brutalement débarqués des wagons d’un train lancé vers une funeste destination.
Honorer la mémoire des millions de morts
Sur la rampe, ils sont sélectionnés en quelques secondes sur un simple geste des médecins nazis. Ces déportés laissent derrière eux leurs effets personnels et doivent former deux rangées : les hommes d’un côté et les femmes de l’autre.
Ces rangées rejoignent l’endroit où les officiers SS effectuent la Selektion. Ils dirigent les personnes d’un côté vers les chambres à gaz ou de l’autre vers le travail forcé. Celles envoyées vers les chambres à gaz sont exterminées le même jour et leurs corps brûlés dans les fours crématoires.
Des survivants sont parvenus à résister à ce camp mortifère. Mais ils ont été réduits à l’état d’esclave. La plupart d’entre eux ont disparu car morts de faim, de froid, d’épuisement et de désespoir. Beaucoup ont aussi été conduits dans les chambres à gaz car devenus inaptes au travail, et donc inutiles pour la mécanique de destruction nazie.





