Kamasucre [Chroniques Érotiques]

[Épisode 14] #GourmandisePartagée


Rédigé le Jeudi 15 Juin 2017 | Par Kamasucre | Lu 4530 fois | 0 commentaire(s)



[Épisode 14] #GourmandisePartagée
« T’es sérieuse ? ». Lucas n’en croit pas ses oreilles. « Si, va me chercher un masque. Un qui recouvre bien le visage, comme ça je peux me balader inconito ». Après un haussement de sourcil stupéfait, il se lève et se dirige vers la « salle vidéo » pour aller récupérer ce que je lui ai demandé. En l’attendant, je tente de me faire toute petite. Je repère un petit coin à l’abri des lumières et vais m’y réfugier. Histoire que ma patronne ne me repère pas illico, si elle décide de faire demi-tour.
 
Le cœur vibrant d’adrénaline, je jette un coup d’œil aux alentours. La pièce principale, ou plutôt, la Salle des miracles, comme il faut l’appeler, est désormais pleine à craquer. « Tout va comme tu veux », me lance Myrtille, me faisant sursauter. Extasiée par ce que je regardais, je ne l’avais pas entendue s’approcher.
 
D’un air mutin, elle m’adresse un clin d’œil, désignant d’un mouvement de tête les corps dénudés en train de s’adonner aux joies du sexe. Il y en a partout, désormais. Tous les canapés et fauteuil ont été pris d’assaut, à l’exception d’une méridienne framboise, juste à côté du fameux couloir sombre.  « J’espère que tu te sens bien. Comme tu le vois, au fil des heures, l’ambiance se réchauffe », ajoute-t-elle la mine radieuse, avant de repartir vers le bar.
 
Le bras levé en signe de triomphe, Lucas revient avec un masque à la main. Il paraît étonné en voyant que je ne me trouve plus à l’endroit où il m’avait laissée. D’un signe de la main, je lui indique ma présence sur ce petit tabouret, un peu à l’écart. Il me rejoint tout sourire, avec l’air de celui qui aurait accomplie avec brio une lourde mission. Bravo ! 

Le masque est très joli, fait de dentelle noire, avec un ruban en satin pour l’accrocher. Lucas le positionne sur mon visage et me l’attache. Pour être sûre de ne pas être trahie par ma coiffure, je décide de me faire une tresse rapide sur le côté. Me voilà prête pour me balader incognito. Vu ma tenue de ce soir, peu de risque que ma patronne me reconnaisse, ma robe sexy tranchant avec le look plutôt sobre que j’affiche pour travailler.  
 
Je me lève, prête pour la filature.
- Tu viens avec moi ? je demande à Lucas.
- Mater ta patronne en train d’assouvir ses fantasmes ? Qu’est-ce que tu crois ! Je ne raterais ça pour rien au monde ! 

Cette fois, c’est moi qui le prends par la main pour l’attirer dans le couloir sombre. On s’arrête devant la première pièce, celle avec la barre de pole dance : elle n’y est pas. Direction la deuxième, la salle « Orgie » : toujours pas là. La troisième est la porte toute fine aux deux gros trous à hauteur de hanches. Se trouve-t-elle à l’intérieur, en train d’attendre qu’une queue se présente à elle 

- Tu la mets ? je demande à Lucas. 
- Tu veux que je me fasse sucer ? répond-il avec un air semi-inquiet, semi-excité.
- Bon, on verra plus tard, viens on va voir les deux autres pièces ! 

Il ne reste que la salle sado-maso, où un couple est en train de s’amuser à se faire mal, et la salle vidéo, qui reste désespérément vide ce soir.
 
C’est désormais sûr, elle est dans la salle avec les deux gros trous. A moins qu’elle ne soit aux toilettes ? Non, impossible, les seules toilettes se trouvent à l’opposé, et on la vue entrer dans ce couloir noire, sans en ressortir.

- Pourquoi il y a un écriteau avec marqué « 1 », je demande à Lucas, m’apercevant que sur un petit tabouret son disposé d’autres numéro.
- Pour savoir le nombre de personnes qu’il y a à l’intérieur. Chaque personne qui rentre doit placer un écriteau supérieur d’un chiffre. Par contre, impossible de savoir si ce sont des hommes ou des femmes à l’intérieur.
- Ok, donc il n’y a qu’une personne. C’est sûr, c’est elle, je dis en chuchotant, de peur qu’elle ne m’entende à travers la porte. Mets-y ta queue !
- Roxanne, si je mets ma queue, je vais me faire sucer par ta patronne…
- Sans blague… T’as pas envie ? 

Je pose ma main entre ses jambes. Putain, si, il en a visiblement bien envie. Le cochon est dur comme du bois. De mon côté, je ne sais pas pourquoi, cette idée m’excite terriblement. Me lançant un regard profondément sexy, Lucas défait son pantalon, libère son érection et plonge sa bite dans le trou le plus à gauche. A peine cinq secondes après, le rythme de sa respiration se trouble.
- Qu’est ce que tu sens ?
- Pour l’instant, une main. Une main très douce et lubrifiée.
- C’est agréable
- Mmmh, oui, très agréable.
Soudain, ses muscles se crispent.
- Une bouche maintenant. Putain… T’es folle de me faire faire ça. D’habitude je regarde seulement moi ! Le gloryhole c'est une première !
- Le quoi ? 
- C'est comme ça qu'on appelle le trou.

Je lis sur son visage le plaisir qui s’empare de lui. Entre mes jambes, ma chatte est complètement trempée. Si j’ai déjà joui sur la langue de ce bel inconnu au beau cul tout à l’heure, mon corps tout entier n’est encore que désir, je suis comme ivre d'envie. Moi aussi, j’ai envie qu’on s’occupe de moi. Mon clitoris réclame des caresses. Mon vagin implore d’être comblé. Une fois de plus, c'est comme si Lucas avait lu dans mes pensées. Il plonge sa main sous ma robe, écarte mon string et me pénètre de ses doigts robustes. Envoûtée par les sensations, je commence à malaxer doucement ses testicules, qui semblent réclamer d’être vidées.
 
Son bassin entame un léger mouvement de balancier tandis que ses doigts s’activent de plus en plus rapidement entre mes cuisses. Je pense à ma directrice, de l’autre côté de la porte, en train de sucer son sexe avec gourmandise. En train de titiller son gland du bout de sa langue avant de le prendre en entier entre ses lèvres maquillées.

Est-elle en train de se masturber d’une main en le faisant ? Vu son appétit, je parie que oui. Je repense alors à toutes les sensations nouvelles qu’elle m’a fait découvrir dans l’arrière cour de ce bar, mercredi dernier. Elle était si chaude, si excitée, si sauvage. C’est comme si nous partagions ce soir un plan à trois, sans qu’elle ne le sache. La sensation est grisante.
 
En tout cas, vu comment Lucas se tortille, elle doit s’y prendre sacrément bien. J'attrape la main de Lucas pour qu'il s'enfonce un peu plus profondément en moi. Envie qu’il m’explore un peu plus loin.
- Putain, je vais jouir, articule-t-il, avant de renverser la tête en arrière, fermant les yeux.
Déjà ! Il tressaille en gémissant et j’imagine son foutre gicler dans la bouche de Madame Lépinay, de l’autre côté du gloryhole. Moi aussi, je veux le goûter.

Je m’agenouille précipitamment et lui saisis les hanches pour qu’il se tourne vers moi. Je prends sa tige dans ma bouche et suce avec délectation son gland dont les dernières gouttes de sperme se mêlent à la salive de ma directrice. Je suis tellement excitée que je suis au bord de l’explosion. J’ai besoin de jouir. Je n’en peux plus !
 
Emportée par la folie de mon désir, je me relève et m’apprête à ouvrir la porte pour rejoindre ma directrice. « Tu viens ? », je demande à Lucas, en lui adressant un clin d’œil derrière mon masque.

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Le lien vers le récap' de tous les épisodes juste ici : La totale



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