Le tribunal a estimé que Jean-Christophe Lagarde a « manqué au devoir d’exemplarité d’un élu » en « faisant prévaloir son intérêt personnel sur l’intérêt commun » avec cet emploi fictif et l’a condamné à 60.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité. Sa belle-mère et lui doivent par ailleurs payer près de 75.000 euros de dommages et intérêts à l’Assemblée nationale. Cette dernière, reconnue coupable de recel, a de son côté écopé de quatre mois de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende.