Le 1er mars marque la fin des négociations annuelles entre les fournisseurs et les distributeurs de la grande distribution. Alors que la France fait face à un contexte d’inflation se pose la question de la hausse des prix.
Selon le Midilibre, pour compenser la flambée des matières premières, les fournisseurs de produits alimentaires demandent une augmentation de leurs tarifs. Ainsi, la grande distribution n’aura pas d’autre choix que de répercuter ces hausses sur les prix des produits en magasins.
D’ailleurs, le ministère de l’économie a lui-même évoqué un « mars rouge ». De son côté, le gouvernement a mis en place dès le début du mois de mars un panier anti-inflation sur une sélection de produits pour venir en aide aux ménages les plus vulnérables, précise le média.
Selon les prévisions du panéliste NielsenIQ, citées par l’AFP, les conséquences de cette hausse devraient apporter un surcoût de 800 euros du prix de l’alimentaire par rapport à 2022 où il était contenu à 280 euros.