Le coefficient géographique va passer de 31 à 34 %.
Cette augmentation était attendue depuis longtemps. Elle intervient dix ans après la précédente et seule revalorisation de 2013 qui avait vu le coefficient augmenter d’un seul point.
Cette décision doit permettre de prendre en compte les surcoûts réellement supportés par les établissements hospitaliers de La Réunion et l’ensemble de notre système sanitaire.
Depuis plusieurs années, je n’ai eu de cesse d’alerter les gouvernements successifs sur la nécessité de cette revalorisation pour continuer à proposer aux Réunionnais une offre de soins de qualité et sécurisée.
Lors de la crise sanitaire, l’occasion m’avait été donnée d’attirer l’attention du Président de La République sur les risques d’un coefficient inadapté.
Pas plus tard que le 20 octobre dernier, j’ai rencontré le Ministre de la Santé à ce sujet.
Avec le retour de l’inflation, la situation était en train de devenir intenable, comme l’illustre la généralisation des déficits dans nos hôpitaux.
Cette augmentation de trois points s’appliquera à tous les établissements de santé.
Pour le CHU de La Réunion, il s’agit d’une véritable bouffée d’oxygène.
Reste à présent à chiffrer le montant de l’enveloppe destinée à prendre en compte les différentes missions assurées par cet établissement et qui ne sont pas actuellement compensées (Evasan, missions de recours hyperspécialisées…).
Ce volet a également fait l’objet d’un engagement du Ministre de la Santé lors de notre entretien qui s’est tenu il y a à peine un mois.
L’art de s’attribuer les lauriers alors qu’il a fallu une grève importante pour enfin faire un peu bouger les choses…
Peur de rien !