« Tout a commencé quand on m’a demandé de faire un cours auprès des jeunes en situation de handicap. J’ai tout de suite dit oui, mais pour changer j’ai proposé qu’ils viennent chez ma mère pour qu’on fasse une vidéo. D’habitude, il faut venir dans des salles spéciales et adaptées pour eux, d’où ma proposition de changer un peu les habitudes. C’était vraiment chouette de les voir s’amuser là où ma famille fait ses kabars et ses fêtes. L’objectif, c’était de mettre ‘un lambiance’ entre nous et se lâcher« , explique David Iva, danseur professionnel.
Sous la taule de la cabane, au fond du terrain familial, David veut aussi prouver qu’être professionnel et avoir une carrière ne fait pas oublier d’où l’on vient. « En décembre, je m’envole pour l’Afrique du Sud pour danser là-bas, mais je voulais montrer que je pouvais encore danser sur la terre battue. Ce qui m’intéressait aussi, c’est d’assembler autour du groupe d’autres danseurs pros, pour montrer que peu importe le niveau, une passion nous rassemble tous », poursuit le danseur.
Avec près d’une vingtaine de personnes à l’image, David tient à préciser qu’il n’a rien imposé aux participants. « La seule chose qu’on a déterminé avant, c’est l’ordre de passage. Après, ils étaient libres de faire ce qu’ils voulaient devant la caméra. Mais j’ai été très surpris de les voir ignorer totalement l’objectif. J’avais l’impression qu’ils avaient tourné des clips toute leur vie« , explique dans un sourire David.
D’ailleurs, le danseur compte bien remettre ça. Tout en voulant garder une part de mystère, David confesse avoir un projet similaire, cette fois-ci avec des personnes âgées, dans une ambiance « bal la poussière« .