Depuis plusieurs années déjà, les hôpitaux publics traversent une crise sans précédent, que ce soient en Métropole, les Outre-mer dont la Réunion. Les signaux d’alerte sont au rouge avec les restrictions budgétaires, les fermetures des lits, le manque du personnel, la privatisation des fonctions supports, le Covid-19, l’inflation. Ce sont autant de problèmes pointés du doigt aujourd’hui comme hier.
Tout a démarré avec la Loi du 27 juillet 1999, qui a lancé pour une durée de cinq ans, l’expérimentation de nouveaux modes de financements des établissements de santé, que ce soient publics ou privés, fondés sur une tarification à la pathologie et à l’activité au 1er janvier 2000.
Cependant, qui dit expérimentation, dit bilan ? Malgré tous les résultats induits, l’objectif de la T2A a été repris par le “plan Hôpital 2007” qui validait la rénovation et d’harmonisation des modes de financement des établissements publics et privés.
Ainsi, la tarification à l’activité(T2A) s’appliquera dans tous les établissements pour les activités de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO). Les problèmes des hôpitaux démarrent à partir de l’année 2004 pour tous les hôpitaux publics, lorsque la T2A a succédé au budget global (BG) déjà lui-même critiqué. A noter, que la psychiatrie a été aussi à l’étude.
-Le Groupement Hospitalier du Territoire Océan Indien (GHT OI) la meilleure force de proposition-
Avec la prime Covid, le passage en catégorie B des aides-soignants, petite augmentation du point d’indice, les accords du Ségur de la santé… sont autant facteurs aggravants que l’Etat doive obligatoirement compenser dans les 1,1 milliards prévus aux hôpitaux publics dont la Réunion voire l’ensemble des Outre-Mer.
Mais, sur cette somme annoncée par Mme Borne 1ère Ministre, 600 millions correspondaient à des revalorisations déjà annoncées mais qui sont « pérennisées » et 500 millions concernaient de nouvelles mesures infirmiers, l’augmentation de la prime de nuit…Rien sur la dette du CHU Réunion ou des autres hôpitaux.
Voilà pourquoi en forme de conclusion je dirais même plus, que le Groupement Hospitalier du Territoire Océan Indien (GHT OI) englobant le Centre Hospitalier Universitaire y compris le Groupement Hospitalier Est, le Centre Hospitalier Ouest Réunion, l’Etablissement Public en santé Mentale, le Centre Hospitalier de Mayotte, qui ont adopté en 2016 la convention constitutive du Groupement Hospitalier de Territoire Océan Indien (GHT OI), reste la meilleure arme pour défendre tous nos hôpitaux publics de l’Océan Indien.
Il y.a quelques mois ils étaient tous partis en Métropole au ministère et sont retournés contents, c’était avant les élections professionnelles. La dette du chu est due aussi à d’autres paramètres dont peut-être une mauvaise gestion ???? Pourquoi ne parler que le chu, les autres hôpitaux publics sont de la M…..?
« La dette du chu est due aussi à d’autres paramètres dont peut-être une mauvaise gestion ???? « . A coup sùr!
Qui pourrait nous expliquer pourquoi les établissements privés de santé non seulement ne connaissent pas de déficits budgétaires mais se font de la tune et dégagent de sérieux bénéfices au point de diversifier ensuite dans l’aérien par exemple..
…
Air France était déficitaire tout le temps qu’elle était nationalisée…depuis sa privatisation on ne parle plus de déficits à combler comme auparavant..
Parce que les établissements privés peuvent choisir leurs clients et leurs services…
Parce que les gouvernements destructeurs de la santé publique leur transfèrent les actes les plus rentables…
Et quel beau mensonge à propos d’Air Farce, heu.. pardon Air France-KLM…
un petit google(Air France déficit) et on obtient une réponse pour chaque année…
Ah bon ! Et où est le mensonge ??descriptif stp!
La situation d’avant dont je me rappelle comme si c t hier …chaque année à,l’heure de l’exercice financier …il y avait un déficit que l’Etat actionnaire bouchait à hauteur du trou et de la faute commise !
Depuis sa privatisation, plus de dotation de l’État sauf pendant le COVID …qui a été remboursée me semble-t-il
Les actionnaires,de Air France perçoivent des royalties ( dividendes ) annuellement qui ne peuvent provenir que de résultats comptables de l’entreprise …
Je reste,dans l’attente de votre argumentation pour faire objection , pour l’heure je ne comprends rien ..
Qui est le farceur?
Pensez-vous que les actionnaires privés resteraient dans une Société capitalisée en Bourse et qui perdrait de l’argent ?…à l’annonce des résultats, l’action perdrait de sa valeur et les actionnaires se porteraient vers une autre action mieux cotée ..
Être-vous sùr d’être bien référencé?
Pour être bien référencé il faut avoir les bonnes références. .
Sans dividendes de fin d’année aucun actionnaire ne reste actionnaire dans une entreprise …
Il faut aller sur les bons tableaux de chiffres prévisionnels : prévisions de résultats de l’entreprise. Prévisions de bénéfices !
Prévisions de dividendes !
Autrement dit les indicateurs de pilotage !
« quel beau mensonge à propos d’Air Farce, heu.. pardon Air »
Polo, c’est quoi ton problème .
Les résultats de Air France nationalisé , faisaient l’objet de débats politiques portés dans le débat public par les médias , pour influencer l’intervention de l’Etat pour combler le déficit .. sauf si vous êtes jeune , vous étiez où ?
« vous étiez où ? »
Il me semble que tu as sauté et manqué beaucoup d’épisodes de la vie économique du pays et de l’histoire d’Air France !
Oui c’est vrai ….ça a été du jour au lendemain une autre façon de comptabiliser la durée des séjours des malades à l’hôpital ..
« Le prix de journée « est venu remplacer » le prix de séjour »…plus ou moins forfaitaire . Une comptabilité analytique plus fine .
Une révolution en matière de gestion des soins et de prises en charge ..des malades …en milieu hospitalier.
Autrefois , un alcoolique récupéré en ivresse sur la voie publique et conduit à l’hôpital restait jusqu’à la fin de la semaine ,son séjour était globalisé dans les dépenses / recettes de l’hôpital ..
Zordi , admis au sce des urgences , l’alcoolique reconnu en état d’ivresse après consultation est aussitôt « rendu à la rue » quelque soit l’heure,avancée de la nuit. .à charge pour celui-ci de rentrer chez lui à sa convenance !
L’hôpital est un lieu de guérison par suite de gestes,techniques pas un lieu de séjour .
(suite)
« Zordi , admis au sce des urgences , l’alcoolique reconnu en état d’ivresse après consultation est aussitôt « rendu à la rue » »
Ne pensez pas qu’il est moins bien géré !
Mais plus intelligemment même si de façon plus technocratique et responsable que paternaliste comme avant ..ce n’est pas une victime parce qu’il arrive à l’hôpital ,il est l’ auteur de son comportement et de son cas .
C’est aggravant ce n’est pas excusable !
Autrefois , après dégrisement il terminait sa semaine de pension à l’hôpital …jusqu’à que quelqu’un vienne lui dire qu’il fallait partir …
Zordi , après diagnostic et bilan de la situation il est renvoyé aussitôt si sans complication et il va terminer son dégrisement dehors sur le banc public jusqu’à ce l’on vienne le récupérer ou qu’il dégage !
Il n’est pas lâché …à lui-même si la situation se répète …il est convoqué ultérieurement pour étude de son cas personnel et au besoin pour lui proposer un moyen de s’en sortir .
Certains y voient un comportement inhumain …mais chacun est libre de voir comme il veut .
To Polo …si ça vous suffit pas pour comprendre les évolutions positives de la societé ,on peut prendre un second exemple …
Renault regie par l’Etat du temps ou les Syndicats nommaient son Directeur venant du sérail politique …et
Renault zordi ….
Fini , es rallonges budgétaires pour combler les déficits de Renault quand les Cgtistes faisaient grève sur grève !
Vous entendez encore parler de grèves célèbres dans l’automobile zordi ???
Les négociations salariales sont négociées en comité restreint entre patron et syndicats vivant sur le même palier !