Comme tous les ans, la SICR, le Syndicat du commerce de La Réunion, et l’ADEME, l’Agence de la transition écologiste, organise un bilan des filières de déchets REP (Responsabilité élargie du producteur). L’occasion de dresser un état des lieux de la gestion des déchets recyclables dans l’île et d’analyser les manques à combler.
La Réunion compte 19 filières REP qui collectent et traitent les déchets. En 2022, ce sont pas moins de 58.640 tonnes de déchets qui ont été collectées, soit une hausse de 3 % par rapport à l’année précédente.
Comme l’indique David Pincepoche, le directeur de trois filières (batteries, pneus et véhicules hors d’usage), ce n’est pas moins de 200.000 batteries usagées, soit 90 %, qui ont été recyclées l’année dernière. Pour les pneus, le chiffre s’élève à 800.000. Enfin, près de 4000 véhicules hors d’usage ont été récupérés et traités.
« Une batterie peut se recycler à 97 %. Le plastique va servir à faire des pare-chocs ou des rétroviseurs. Le plomb va être recyclé en lingots et être revendu aux fabricants de batteries. C’est vertueux d’un bout à l’autre », souligne-t-il.
Sensibilisation et débouchés professionnels
Fabrice Hoarau, conseiller régional dédié à l’environnement et à la problématique des déchets, abonde dans le même sens. « Nous sommes une île et nous devons mettre en place de manière coordonnée le traitement des déchets qui entrent. Ils doivent être traités pour être recyclés et devenir une matière première secondaire pour l’île », indique l’élu.
Le conseiller régional veut ainsi mettre l’accent sur la sensibilisation. Il espère également pouvoir obtenir les chiffres du tonnage de chaque matériau qui entrent dans l’île afin de pouvoir mesurer les proportions de matière recyclée.
« Il faut sortir du cycle : j’importe, je consomme, je jette. Cela pour que les déchets collectés, et parfois exportés, deviennent une matière première, une ressource qui peut créer de l’emploi et servir l’intérêt du territoire », explique de son côté Philippe-Alexandre Rebboah, le président du SICR.
Preuve que ces filières ont des débouchés professionnels, une usine de traitements de batteries usagées doit voir le jour l’année prochaine dans le sud. D’autres filières déjà existantes (textiles, piles, huiles) peuvent être également dynamisées. Côté législatif, les marques automobiles devront prendre à leurs charges les véhicules abandonnés, mais également ceux des particuliers et des professionnels.
Le problème, c’est que voitures « désossées » mais enlevées – et merci de le faire
de plus rapidement – , c’est souvent les batteries qui servent de « support ne sont
jamais enlevées, et restent là.. Pourquoi ?
une usine de traitements de batteries usagées doit voir le jour l’année prochaine dans le sud ??? la poubelle de l’île le sud!
Avec transparence et enquête publique?
On se rappelle le scandale de la contamination des sols au Port par le plomb, et les conséquences sanitaires.
Etrange, les médias ont la mémoire courte.
Quels contrôles prévus?
Quelle confiance peut-on faire à ces technocrates?
la réponse : 0 confiance
C’est bien beau tout ça, mais je ne peux même plus déposer mes simples piles et ampoules usagers dans les hypermarchés de l’île faute du respect de la loi par les enseignes locales! Et les autorités de contrôle ne disent rien?
1/3 des conducteurs jettent par la fenêtre de leur voiture : quand on en est encore là, le reste parait bien dérisoire
un importateur de voiture qui dit, faut arrêter de faire venir, consommer et jeter? mais quel blague!
Un peu de lecture suite au scandale sanitaire au plomb qui a eu lieu au Port.
Bientôt pareil avec la nappe phréatique à Pierrefonds?
https://www.lareunion.ars.sante.fr/index.php/media/50851/download?inline