Cette décision, qui semble être une sanction, prépare en fait le retour d’Adrien Quatennens à l’Assemblée et sur les bancs de LFI. Et ce, malgré les réticences des autres partis politiques membres de la NUPES. Selon des propos rapportés par Le Monde, le député communiste Sébastien Jumel a estimé que « c’est une décision judiciaire sérieuse, une peine conséquente, grave. (…) Est-il en situation de défendre la cause commune qui est la nôtre, y compris la cause des féministes ? ».
Même son de cloche du côté des Verts : « Pour le groupe écolo, il est très clair qu’il ne peut pas revenir après cette condamnation importante « , a réagi Sophie Taillé-Polian, députée représentante des écologistes dans l’intergroupe Nupes. « C’est un plaider-coupable et il a quand même eu quatre mois avec sursis, donc on peut imaginer que les faits sont avérés et lourds », a-t-elle ajouté.
Enfin, du côté socialiste, Arthur Delaporte, du groupe Socialistes et apparentés, a estimé que « s’il avait été socialiste, je peux vous dire qu’il aurait été exclu ».
Les prochaines discussions s’annoncent houleuses entre Jean-Luc Mélenchon, qui tient au retour d’Adrien Quatennens, et ses partenaires.