

J’t’aime j’ai la haine j’te souhaite tous les malheurs du monde,
J’vais te mettre en cloque (sale pute)
Et t’avorter à l’Opinel.
(…) j’rêve de voir imprimer de mes empreintes digitales
T’es juste une truie tu mérites ta place à l’abattoir”,
Tu es juste une putain d’avaleuse de sabre, une sale catin
Un sale tapin tout ces mots doux c’était que du baratin
On s’tenait par la main on s’enlaçait on s’embrassait
On verra comment tu fais la belle avec une jambe cassée
Oh mais c’est de ta faute t’étais jamais là pour moi"
C’est l’extrait d’une des chansons d’OrelSan, invité à Sakifo en juin 2012. Pour ce jeune chanteur, l’enfer c’est son ex… donc, l’ex : il faut l’abattre. La violence commence systématiquement par des mots ensuite l’homme passe à l’acte.
Quand Orelsan hurle sa douleur, des paroles collées à une musique, cela devient de l’AAAARRT.…de l’art pour le producteur de Sakifo qui persiste et signe en l’invitant au prochain festival local.
Il serait bon de connaître la position de nos élus qui à coups de subventions financent ce festival.
Monsieur Fontaine (maire de Saint Pierre), Monsieur Sita (chargé de la culture à la Région) je vous pose les questions suivantes :
La présence de ce soi-disant artiste est-il nécessaire à Sakifo ?
Quels sont les critères de la programmation du Sakifo festival ?
Avez-vous déjà entendu une femme malmener même avec des mots son ex… sur une chanson, dans un film, dans un clip… ?
Est-ce le rôle d'une mairie, du conseil régional de véhiculer la haine, la violence à travers un chanteur tel que OrelSan… ?
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