Depuis sa création le 11 février 2014, le Compte-Nickel rencontre un succès grandissant. En métropole, plus de 133.000 clients se sont déjà laissé séduire par cet établissement bancaire dématérialisé.
Il faut dire que le concept se démarque des banques classiques. Il suffit de quelques minutes, d’une pièce d’identité, de 20€ et d’un numéro de téléphone portable pour ouvrir son compte. Et ce, chez un buraliste. Ce dernier remet alors au nouveau souscripteur un RIB et une carte Mastercard internationale.
"L’objectif est de réconcilier les gens avec leur compte bancaire, indique Frédéric Le Boterve, directeur commercial, marketing et communication de Zeop, chargé du déploiement du Compte-Nickel à La Réunion et à Mayotte. Le client gère son argent en totale liberté et ne peut dépenser que ce qu’il possède sur son compte."
"Compte-Nickel n'est pas une banque"
L’une de ses particularités est d’être en effet "un compte à débit immédiat" : "Il n’y a pas de jour de délai comme dans la plupart des banques, les crédits et débits sont enregistrés en quelques secondes". Les découverts ne sont pas autorisés, mais aucun frais de rejet n’est prélevé.
"Il n’y aucun risque pour l’entreprise parce qu’il n’y a aucun risque pour le client, précise Frédéric Le Boterve. Compte-Nickel n’est pas une banque. C’est un établissement de paiement. Au lieu d’avoir de l’espèce, on a tout simplement son argent sur un compte".
Ouvert à tous, sans conditions de ressources, le concept risque fort d’intéresser les interdits bancaires et les personnes sans revenus stables, souvent confrontés aux réticences voire aux refus des banques traditionnelles.
Les chéquiers ne sont en revanche pas proposés. "C’est totalement à l’opposé de l’esprit du Compte-Nickel, justifie Frédéric Le Boterve. On ne sait pas où est l’argent ni quand il sera encaissé". Pour se prémunir contre le blanchiment d’argent, l’entreprise limite également les dépôts d’espèces à 750€, alors qu’il n’existe pas de plafond maximal en général.
Une dizaine de buralistes agréés
Pour l’heure, une dizaine de buralistes de la Réunion a déjà obtenu le feu vert de la Banque de France. "Mais le processus est long et difficile, confie le directeur commercial, marketing et communication de Zeop. Chacun doit en effet présenter un dossier auprès de la Banque de France, chargée de délivrer l’agrément". D’ici la fin de l’année, on devrait en compter une dizaine de plus. L’objectif à long-terme pour Zeop est "de couvrir toutes les communes de l’île, y compris ses écarts".
Si le Compte-Nickel n’est encore réservé qu’aux particuliers âgés de plus de 18 ans, l’entreprise a annoncé récemment qu’elle allait s’ouvrir aux mineurs, aux professionnels et aux associations, avec des conditions de souscriptions adaptées à leur usage.
Il faut dire que le concept se démarque des banques classiques. Il suffit de quelques minutes, d’une pièce d’identité, de 20€ et d’un numéro de téléphone portable pour ouvrir son compte. Et ce, chez un buraliste. Ce dernier remet alors au nouveau souscripteur un RIB et une carte Mastercard internationale.
"L’objectif est de réconcilier les gens avec leur compte bancaire, indique Frédéric Le Boterve, directeur commercial, marketing et communication de Zeop, chargé du déploiement du Compte-Nickel à La Réunion et à Mayotte. Le client gère son argent en totale liberté et ne peut dépenser que ce qu’il possède sur son compte."
"Compte-Nickel n'est pas une banque"
L’une de ses particularités est d’être en effet "un compte à débit immédiat" : "Il n’y a pas de jour de délai comme dans la plupart des banques, les crédits et débits sont enregistrés en quelques secondes". Les découverts ne sont pas autorisés, mais aucun frais de rejet n’est prélevé.
"Il n’y aucun risque pour l’entreprise parce qu’il n’y a aucun risque pour le client, précise Frédéric Le Boterve. Compte-Nickel n’est pas une banque. C’est un établissement de paiement. Au lieu d’avoir de l’espèce, on a tout simplement son argent sur un compte".
Ouvert à tous, sans conditions de ressources, le concept risque fort d’intéresser les interdits bancaires et les personnes sans revenus stables, souvent confrontés aux réticences voire aux refus des banques traditionnelles.
Les chéquiers ne sont en revanche pas proposés. "C’est totalement à l’opposé de l’esprit du Compte-Nickel, justifie Frédéric Le Boterve. On ne sait pas où est l’argent ni quand il sera encaissé". Pour se prémunir contre le blanchiment d’argent, l’entreprise limite également les dépôts d’espèces à 750€, alors qu’il n’existe pas de plafond maximal en général.
Une dizaine de buralistes agréés
Pour l’heure, une dizaine de buralistes de la Réunion a déjà obtenu le feu vert de la Banque de France. "Mais le processus est long et difficile, confie le directeur commercial, marketing et communication de Zeop. Chacun doit en effet présenter un dossier auprès de la Banque de France, chargée de délivrer l’agrément". D’ici la fin de l’année, on devrait en compter une dizaine de plus. L’objectif à long-terme pour Zeop est "de couvrir toutes les communes de l’île, y compris ses écarts".
Si le Compte-Nickel n’est encore réservé qu’aux particuliers âgés de plus de 18 ans, l’entreprise a annoncé récemment qu’elle allait s’ouvrir aux mineurs, aux professionnels et aux associations, avec des conditions de souscriptions adaptées à leur usage.