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Zarboutan : une vraie perspective pour les mineurs en difficultés

Mis en place depuis un mois, le processus de resocialisation et d’accompagnement dédié aux mineurs, prend déjà en charge une vingtaine d'entre eux. C’est au sein de l’Unité d’éducation d’activités de jour, que ces derniers peuvent dorénavant trouver soutiens et accompagnement.

Ecrit par Ludovic Robert – le mardi 09 décembre 2008 à 13H57

Résultat d’un partenariat entre le Club animation prévention (C.A.P.) de Saint-Denis et la Protection judiciaire de la jeunesse (P.J.J.), le projet Zarboutan est une vraie chance pour les jeunes en difficultés.
Nalini Veloupoulé-Merlo, adjointe au maire de Saint-Denis et déléguée à la sécurité en charge du projet souligne qu’« il s’agit d’un long processus devenu le premier dispositif de suivi des jeunes en échec ou en état de prédélinquance. Il est nécessaire d’établir une relation de confiance avec nos jeunes et de leur offrir de réelles alternatives aux différentes déviances. L’action de Zarboutan s’adresse à un public souvent fragilisé par la vie. Ainsi, nous offrons un cadre dans les domaines scolaires et professionnels avec des remises à niveaux (acquisition de savoirs généraux tels que la lecture). Nous avons aussi mis en place un système de référents et d’intervenants dans plusieurs domaines.
Les jeunes qui viennent ici peuvent donc, en fonction de l’emploi du temps établi, s’adonner à la sécurité routière avant d’accéder à une formation convenant à leurs attentes ».

Tel est le cas de Loïc qui pourra être animateur au mois de janvier dans un centre-aéré avant de suivre une formation de conducteur d’engins en mars qui devrait déboucher sur un contrat. En attendant, il passe ses journées dans ce centre et reprend goût à la connaissance…
Les magistrats travaillent aussi de concert avec l’équipe. Dès le 1er janvier 2009, ils auront la possibilité de donner une alternative avec l’Action de jour. Pour l’adjointe au maire, « le pénal à 12 ans est une vraie régression ».
Recréer du lien social reste donc une des priorités de ce projet. Pour Milko Pascal, Directeur du C.A.P., « il faut mettre le jeune dans une vision globale du travail et les remettre dans une dynamique positive ».
L’Unité d’accueil d’activités de jour est donc une jeune structure où les jeunes peuvent rencontrer des personnels qualifiés en accueil, accompagnement et en formation.
C’est donc une bonne nouvelle pour les jeunes en difficultés sociales qui pourront s’adresser à une équipe solide dont voici la composition : Milko Pascal (Directeur du C.A.P.), Myriam Le Corre (Directrice du centre d’action éducative C.A.E.) et Marco Raymond (Directeur départemental de la P.J.J.)…
Les financements sont liés à la Loi de 2007 sur la délinquance et proviennent de ce fait du Fonds interministériel de la prévention de la délinquance.

 

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