Rencontre entre plusieurs délégations de l’océan Indien pour la mise en place d’une plateforme de lutte contre les violences faites aux femmes. Thérèse Baillif, présidente du Cevif, est présente et, en marge de la réunion dans l’hémicycle du Conseil général, une question lui est posée: "En quoi consiste cette plateforme?". Elle répondra d’un air amusé: "Je n’en sais rien! Quelle plateforme?"…
Ce week-end un incendie a complètement détruit une maison à Saint-Denis. La locataire avec son bébé dans les bras a expliqué ce qu’il s’était passé dans sa case au moment où les flammes ont commencé à se propager. "J’ai juste eu le temps de m’enfuir avec mon enfant et mon compagnon", a-t-elle expliqué, avant d’ajouter "mais ne dites pas que mon compagnon vit avec moi, après je vais avoir des problèmes avec la CAF"… Même en état de choc on peut rester conscient de certains détails !
Un homme pratiquant le ski nautique s’est amusé à faire quelques acrobaties devant le Barachois à Saint-Denis. Renseignement pris, il existe un arrêté municipal interdisant la pratique d’activités nautiques sur le front de mer du chef-lieu. Mais le renseignement fut très long à obtenir à la police municipale de Saint-Denis. Il a fallu près d’une heure et le concours de quatre agents de police pour avoir une réponse… Ça travaille sec à la municipale de Saint-Denis !
Lors de leur rencontre mardi autour du thème de l’élevage, les jeunes agriculteurs réunionnais ont notamment assisté à une séance de manucure pour cabris… Il s’agissait de couper les ongles des bestiaux. Alors que le maître des lieux faisait sa démonstration, un de ses collègues s’est inquiété et lui a demandé s’il ne devait pas désinfecter avant de couper les ongles du cabri. La Réponse a fusé : "Té ou désinfecte ou quand ou coupe out zongle ?" Fou rire général et moucatage de circonstance…
Robert Chicaud, président de l’association du Grand Raid, veut faire participer les journalistes au contrôle de propreté des sentiers : "Un partenaire s’est engagé à nettoyer toute la partie de la Grande Chaloupe à la Redoute. Il n’y aura pas un papier ! A ce propos, je suis prêt à lancer un concours pour vous, la presse… Le premier journaliste qui trouve un détritus gagne une place pour le Grand Raid l’an prochain !" Robert Chicaud réfléchit alors… "Bon ce n’est peut-être pas un cadeau, j’en conviens!", lance-t-il avec un grand sourire.
Vendredi 1er juillet, conférence de presse tambour battant de la toute fraîche "CCIRPP : la Chambre des carburants d’intérêt régional et des produits pétroliers", censée être la plateforme réunionnaise pour importer du pétrole directement de Malaisie et sans intermédiaire. Problème : les organisateurs ont vu un peu juste au niveau du timing. A 15h, les journalistes attendent toujours dans une des salles de la CCIR. Face à eux : une équipe de membres de la CCIR tente, tant bien que mal, de disposer une banderole toute neuve au nom de la récente CCIRP. Dix minutes pendant lesquelles le rouleau de scotch aura fait bon usage. Dernier détail : la PLV (publicité sur lieu de vente) n’est pas droite. Trop tard, Joël Mongin et autre Morad Guelalta terminent leur réunion à deux pas de là et s’engouffrent dans la pièce pour discuter avec les journalistes. "Je vous annonce que les statuts de la CCIRP ont été déposés à 14h. Donc nous existons depuis 14h officiellement". On comprend mieux pourquoi…
Les adjoints à la mairie de Saint-Denis veulent montrer le travail déjà réalisé en faveur du déplacement des personnes à mobilité réduite dans le chef-lieu. Quoi de mieux qu’un petit tour en ville pour tester les trottoirs et autres passages cloutés. La mairie semble avoir bien préparé son coup. A peine la cour de l’ancien Hôtel de ville dépassée qu’une voiture barre la route aux piétons et aux personnes en fauteuil roulant, les obligeant à passer sur la voie réservée aux véhicules. L’automobiliste n’échappera pas à sa petite amende. 500 mètres plus loin, c’est au tour d’une moto garée en plein milieu d’un carrefour avec accès spécial pour déficients visuels qui est aussi amendée, en l’absence du propriétaire. Quelques policiers municipaux ont en effet encadré le cortège. Bref, quelques journalistes présents se sont posés la question : "La mairie a-t-elle fait exprès de disposer ses obstacles pour montrer la réalité que vivent les personnes à mobilité réduite ?" Le doute subsistera…