Hier après-midi, au Barachois, Zanaka maloya, groupe de maloya composé d’enfants âgés de 8 à 14 ans, a assuré le show. Quelques touristes présents sur le Barachois ont été tellement impressionnés par nos petits jeunes qu’ils leur ont offert quelques pièces ! Qu’elle est belle la Réunion ont-ils dû se dire, les enfants chantent et dansent tous les jours leur musique traditionnelle dans les rues. Et, non ! Le groupe a fait le déplacement depuis Sainte-Suzanne spécialement pour Zinfos974. Ils préparent actuellement les festivités du 20 décembre et nous concoctent un show qui promet d’être entrainant.
On ne peut que rester émerveillé devant ces enfants qui se défoulent sur notre musique traditionnelle, les yeux pétillants, pieds nus et en costume. On pourrait croire qu'à leur âge ils sont fan de ragga dance hall ou de Rihanna mais ici on ne vit que pour le maloya !
"Le maloya c’est la joie, c’est la musique de nos ancêtres, elle est présente dans chaque fibre de notre corps"
Ils répètent tous les jours, dès qu’ils ont un moment de libre. C’est une source d’amusement pour eux. Pour Gaëtan, le plus âgé du groupe, "le maloya c’est la joie, c’est la musique de nos ancêtres, elle est présente dans chaque fibre de notre corps". Tous expliquent qu'être réunionnais, c’est ressentir l’énergie du maloya, sa portée historique, le cri des esclaves… que le maloya permet de communier dans la joie. Pour eux il transmet une énergie positive qui éloigne le négatif de la vie quotidienne.
"Zot lé nés dedans !, assurent leurs parents. Depuis leur plus tendre enfance, ils sont dans les kabars, ils savent d’où ils viennent, ils savent qui ils sont : réunionnais, mais aussi malgaches, africains ! Ils assument ce métissage dans leurs costumes. Leur visage est divisé en deux : la partie maquillée rappelle leurs ancêtres malgaches, africains et la partie 'vierge', leur créolité."
Quand on les entend jouer, il est difficile de croire qu’ils n’ont jamais appris à jouer des instruments. Et, pourtant ! Leur apprentissage s’est fait naturellement à force d’entendre du maloya ou leurs parents jouer.
Un groupe à découvrir. Ils se produiront bientôt à Sainte-Suzanne pour le 20 décembre. Zinfos 974 vous tiendra au courant !
On ne peut que rester émerveillé devant ces enfants qui se défoulent sur notre musique traditionnelle, les yeux pétillants, pieds nus et en costume. On pourrait croire qu'à leur âge ils sont fan de ragga dance hall ou de Rihanna mais ici on ne vit que pour le maloya !
"Le maloya c’est la joie, c’est la musique de nos ancêtres, elle est présente dans chaque fibre de notre corps"
Ils répètent tous les jours, dès qu’ils ont un moment de libre. C’est une source d’amusement pour eux. Pour Gaëtan, le plus âgé du groupe, "le maloya c’est la joie, c’est la musique de nos ancêtres, elle est présente dans chaque fibre de notre corps". Tous expliquent qu'être réunionnais, c’est ressentir l’énergie du maloya, sa portée historique, le cri des esclaves… que le maloya permet de communier dans la joie. Pour eux il transmet une énergie positive qui éloigne le négatif de la vie quotidienne.
"Zot lé nés dedans !, assurent leurs parents. Depuis leur plus tendre enfance, ils sont dans les kabars, ils savent d’où ils viennent, ils savent qui ils sont : réunionnais, mais aussi malgaches, africains ! Ils assument ce métissage dans leurs costumes. Leur visage est divisé en deux : la partie maquillée rappelle leurs ancêtres malgaches, africains et la partie 'vierge', leur créolité."
Quand on les entend jouer, il est difficile de croire qu’ils n’ont jamais appris à jouer des instruments. Et, pourtant ! Leur apprentissage s’est fait naturellement à force d’entendre du maloya ou leurs parents jouer.
Un groupe à découvrir. Ils se produiront bientôt à Sainte-Suzanne pour le 20 décembre. Zinfos 974 vous tiendra au courant !