Zamal : « Je m’appelle Dieudonné, ce n’est pas pour rien que je donne aux gens »
Cet ouvrier agricole, amateur de botanique, a été arrêté en juillet 2019 par la douane en possession de zamal.
Ecrit par zinfos974 – le vendredi 18 décembre 2020 à 07H46
Après des années d’alcoolisme dont il s’est libéré, Dieudonné tente aujourd’hui d’arrêter le cannabis. Dreadlocks ramassés dans un grand foulard, l’homme a [un profil tout à fait différent de celui qui l’a précédé à la barre ce jeudi au tribunal correctionnel de Saint-Pierre dans une autre affaire de stupéfiants]urlblank:https://www.zinfos974.com/Un-chercheur-commandait-sur-internet-de-quoi-se-fabriquer-de-la-chimique_a164217.html . Lui tente toute sorte de cultures, des brèdes, des plantes médicinales en passant par la skunk, cette variété de cannabis avec un fort taux de THC, juste » pour essayer « .
Les plants, parfois séchés, ont ainsi été retrouvés durant la perquisition à son domicile.
7 600 euros ont été réclamés par la douane sur la base d’un gramme séché vendu à 4 euros sur le marché local. 12 mois de sursis et l’obligation de soins ont également été requis par le parquet.
» Il a ses valeurs à lui. Il ne donne pas à n’importe qui », a plaidé sa défense. » Ce n’est pas un vrai dealer de zamal ». « Je m’appelle Dieudonné, ce c’est pas pour rien que je donne aux gens », a fait valoir son client comme explication.
Au final, le tribunal a condamné le passionné de botanique à 8 mois de sursis simple et 2000 euros d’amende.