A les entendre, on est dans un monde enchanté, dont le maître n’est autre qu’un maire visionnaire dévoué à ses administrés : "Salon de la maison permanent", "parc d’attraction aquatique", "palais des sens", "centre de culture urbaine".
Qui sont les participants à cette aventure généreuse, désintéressée et profondément encrée dans la culture de l’intérêt public ? Et bien, pour l’essentiel, de gros promoteurs quand ce n’est pas la Sedre elle-même, le concessionnaire de la commune. Deux promoteurs sont cités dans les journaux : Axel Gomez, qui a même droit à la photo à côté du maire (et qui peut construire sans problème en zone AUp à Pichette avec les honneurs de l’équipe au pouvoir), et Lionel Caro. Mais il y a bien évidemment d’autres promoteurs qui interviennent ou sont intervenus dans cette ZAC comme Patrick Serveaux (un ancien élu qui a participé à l’élaboration de la ZAC) et qui a couvert une bonne partie de la ZAC de ses propres projets pendant que d’autres ont été dépouillés de leur terrain (et maison) à des prix défiant toute concurrence alors même que le marché explosait… Maintenant on y trouve par exemple des appartements pour le modique prix avoisinant (plus ou moins) les 3.000 euros le m2. Vous l’aurez compris, il faut bien servir ses concitoyens au plus juste prix !
Il y a tout de même à ce tableau idyllique au moins deux notes dissonantes que le maire garde soigneusement à l’abri des oreilles indiscrètes pour ne pas assombrir le tableau.
*La première concerne le rapport de juillet 2009 du commissaire enquêteur concernant la troisième tranche de ZAC Moulin Joli.
Autant le dire tout de suite, "AVIS DEFAVORABLE" du commissaire ! Enfin quelqu’un qui fait son boulot d’une manière impartiale dans cette Région !
Les raisons :
-Inégalité de traitement entre les propriétaires…
-Grand flou dans le traitement de certains points délicats…
-Absence de propositions de délocalisations des entreprises et utopie de croire qu’il serait possible de les délocaliser de manière sèche…
-Le coût des expropriations dépasserait largement les prévisions…
-En page 25 "Puisque la ville de la Possession et la SEDRE confient à des promoteurs privés la réalisation des projets d’aménagement d’une grande partie de la ZAC, il aurait été louable qu’un effort important de négociation, voire, d’assistance soit entrepris en direction de ces propriétaires privés".
-En page 24 "Ils soulignent tous à juste titre que l’achat de leurs terrains à un prix, même voisin de cent euros le M2, ne leur permet en aucun cas de retrouver un terrain pour leur enfants, le marché se situant aux alentours de trois cents euros le M2."
*La deuxième concerne ce que l’ADIP sait et qu’on cache encore aux administrés : tous les contentieux ouverts ou déjà jugés vont coûter très, très chères à la collectivité. Comme toujours, le conseil municipal n’est pas informé et aucune provision comptable n’a été créée en prévision de la catastrophe financière. Les administrés vont certainement devoir payer les égarements de cette équipe au pouvoir par une augmentation de leurs impôts.
Attendons la suite…
Pour l’ADIP – Jean Paul FOÏS
Qui sont les participants à cette aventure généreuse, désintéressée et profondément encrée dans la culture de l’intérêt public ? Et bien, pour l’essentiel, de gros promoteurs quand ce n’est pas la Sedre elle-même, le concessionnaire de la commune. Deux promoteurs sont cités dans les journaux : Axel Gomez, qui a même droit à la photo à côté du maire (et qui peut construire sans problème en zone AUp à Pichette avec les honneurs de l’équipe au pouvoir), et Lionel Caro. Mais il y a bien évidemment d’autres promoteurs qui interviennent ou sont intervenus dans cette ZAC comme Patrick Serveaux (un ancien élu qui a participé à l’élaboration de la ZAC) et qui a couvert une bonne partie de la ZAC de ses propres projets pendant que d’autres ont été dépouillés de leur terrain (et maison) à des prix défiant toute concurrence alors même que le marché explosait… Maintenant on y trouve par exemple des appartements pour le modique prix avoisinant (plus ou moins) les 3.000 euros le m2. Vous l’aurez compris, il faut bien servir ses concitoyens au plus juste prix !
Il y a tout de même à ce tableau idyllique au moins deux notes dissonantes que le maire garde soigneusement à l’abri des oreilles indiscrètes pour ne pas assombrir le tableau.
*La première concerne le rapport de juillet 2009 du commissaire enquêteur concernant la troisième tranche de ZAC Moulin Joli.
Autant le dire tout de suite, "AVIS DEFAVORABLE" du commissaire ! Enfin quelqu’un qui fait son boulot d’une manière impartiale dans cette Région !
Les raisons :
-Inégalité de traitement entre les propriétaires…
-Grand flou dans le traitement de certains points délicats…
-Absence de propositions de délocalisations des entreprises et utopie de croire qu’il serait possible de les délocaliser de manière sèche…
-Le coût des expropriations dépasserait largement les prévisions…
-En page 25 "Puisque la ville de la Possession et la SEDRE confient à des promoteurs privés la réalisation des projets d’aménagement d’une grande partie de la ZAC, il aurait été louable qu’un effort important de négociation, voire, d’assistance soit entrepris en direction de ces propriétaires privés".
-En page 24 "Ils soulignent tous à juste titre que l’achat de leurs terrains à un prix, même voisin de cent euros le M2, ne leur permet en aucun cas de retrouver un terrain pour leur enfants, le marché se situant aux alentours de trois cents euros le M2."
*La deuxième concerne ce que l’ADIP sait et qu’on cache encore aux administrés : tous les contentieux ouverts ou déjà jugés vont coûter très, très chères à la collectivité. Comme toujours, le conseil municipal n’est pas informé et aucune provision comptable n’a été créée en prévision de la catastrophe financière. Les administrés vont certainement devoir payer les égarements de cette équipe au pouvoir par une augmentation de leurs impôts.
Attendons la suite…
Pour l’ADIP – Jean Paul FOÏS