
Yves Mont-Rouge n'a visiblement pas apprécié que je lui mette son nez là où il faut hier, en montrant la façon dont il s'est fait manipuler comme un débutant par l'entourage de Nassimah Dindar et de Thierry Robert, après qu'il ait affirmé que Stéphane Fouassin faisait les yeux doux à la présidente du conseil général et au député-maire de Saint-Leu. Un communiqué au ton très sec de Stéphane Fouassin est venu mettre un point définitif à ce début de polémique en rappelant quels étaient ses alliés.
L'affaire aurait pu en rester là. Ce n'est pas la première fois qu'un journaliste se fait manipuler. Ca m'est même déjà arrivé. En général, on est tout penaud, on fait profil bas et on espère que nos lecteurs vont vite oublier et nous pardonner cette boulette.
Mais ce n'est pas le genre d'Yves Mont-Rouge. Rouge de colère, il s'est mis derrière son écran d'ordinateur pour rédiger son Edito du jour et, dans le dernier paragraphe, comme un coup de pied de l'âne, il s'en prend à moi et à Zinfos.
Première ruade de l'animal en colère : il rappelle que j'ai été conseiller municipal RPR. Oh le beau scoop que voilà ! S'il m'écoutait le matin dans mon émission sur Antenne Réunion radio, je l'ai à de multiples reprises rappelé. Je ne vois pas quelle honte il y a là dedans. Au contraire, ma fierté, c'est de donner la parole tous les jours à des personnalités d'opinions politiques différentes. Et il faut croire que ce ne doit pas être si mal puisque j'ai comme invités réguliers aussi bien Pierre Vergès qu'Ibrahim Dindar ou encore Cyrille Hamilcaro, ainsi que nombre de syndicalistes de premier plan comme Max Banon de la CGTR ou Paul Junot de la CFTC, sans compter des personnalités de la société civile comme des avocats ou des chefs d'entreprise...
Deuxième scoop : Zinfos vit de la publicité. Alors là, j'avoue que je suis resté abasourdi devant l'importance de l'information. Car c'est bien connu, le JIR vit d'amour et d'eau fraiche...
Enfin, et là on touche au sublime, Zinfos piquerait les informations du JIR. Pour piquer quelque chose, encore faudrait-il qu'il y ait quelque chose à prendre. Depuis quelques semaines, le journal est désespérément vide et c'est le JIR qui a dû, à de très nombreuses reprises, reprendre des informations de Zinfos. J'imagine le mal au ventre que cela a dû occasionner à chaque fois au rédacteur en chef du JIR que de devoir citer le nom de Zinfos dans un article... Je tiens la liste des articles à sa disposition des fois qu'il l'aurait oubliée.
A croire que la crise interne que traverse le JIR mine le moral des troupes au point de les anesthésier.
Tout le monde sait que le Quotidien et le JIR vont très mal financièrement. Si j'ai choisi de ne pas en parler, c'est d'abord parce qu'à part Yves Mont-Rouge, je compte quelques amis au JIR et qu'il n'est jamais sain ni reluisant de tirer sur une ambulance. D'autant que cette crise, nous l'avons nous même connue il y a quelques mois à Zinfos. Mais le sens de l'histoire veut que l'avenir soit aux journaux en ligne, et que la presse papier soit -malheureusement- amenée à disparaitre. Peut-être beaucoup plus vite qu'on ne le croit. Il suffit de regarder le bilan financier des deux sociétés portant le JIR et le Quotidien pour s'en convaincre. Pas plus tard que la semaine dernière, la direction du Quotidien a dû réunir un comité d'entreprise pour annoncer aux salariés que la société avait mangé plus de la moitié de son capital et qu'il allait falloir massivement réinvestir. Ce qu'apparemment la famille Chane Ki Chune va faire. Il n'en reste pas moins que tout cela n'est pas de très bon augure pour la presse écrite...
Aujourd'hui Zinfos va beaucoup mieux et nous avons même récemment embauché une journaliste supplémentaire. C'est peut-être cela qui fait mal au ventre à notre ami rédacteur en chef du JIR qui lui, voit sa rédaction fondre comme neige au soleil. Et il sait que ce n'est pas fini et que le pire est à venir.
Alors, un conseil, Yves... Occupe toi de tes problèmes et les vaches n'en seront que mieux gardées...
L'affaire aurait pu en rester là. Ce n'est pas la première fois qu'un journaliste se fait manipuler. Ca m'est même déjà arrivé. En général, on est tout penaud, on fait profil bas et on espère que nos lecteurs vont vite oublier et nous pardonner cette boulette.
Mais ce n'est pas le genre d'Yves Mont-Rouge. Rouge de colère, il s'est mis derrière son écran d'ordinateur pour rédiger son Edito du jour et, dans le dernier paragraphe, comme un coup de pied de l'âne, il s'en prend à moi et à Zinfos.
Première ruade de l'animal en colère : il rappelle que j'ai été conseiller municipal RPR. Oh le beau scoop que voilà ! S'il m'écoutait le matin dans mon émission sur Antenne Réunion radio, je l'ai à de multiples reprises rappelé. Je ne vois pas quelle honte il y a là dedans. Au contraire, ma fierté, c'est de donner la parole tous les jours à des personnalités d'opinions politiques différentes. Et il faut croire que ce ne doit pas être si mal puisque j'ai comme invités réguliers aussi bien Pierre Vergès qu'Ibrahim Dindar ou encore Cyrille Hamilcaro, ainsi que nombre de syndicalistes de premier plan comme Max Banon de la CGTR ou Paul Junot de la CFTC, sans compter des personnalités de la société civile comme des avocats ou des chefs d'entreprise...
Deuxième scoop : Zinfos vit de la publicité. Alors là, j'avoue que je suis resté abasourdi devant l'importance de l'information. Car c'est bien connu, le JIR vit d'amour et d'eau fraiche...
Enfin, et là on touche au sublime, Zinfos piquerait les informations du JIR. Pour piquer quelque chose, encore faudrait-il qu'il y ait quelque chose à prendre. Depuis quelques semaines, le journal est désespérément vide et c'est le JIR qui a dû, à de très nombreuses reprises, reprendre des informations de Zinfos. J'imagine le mal au ventre que cela a dû occasionner à chaque fois au rédacteur en chef du JIR que de devoir citer le nom de Zinfos dans un article... Je tiens la liste des articles à sa disposition des fois qu'il l'aurait oubliée.
A croire que la crise interne que traverse le JIR mine le moral des troupes au point de les anesthésier.
Tout le monde sait que le Quotidien et le JIR vont très mal financièrement. Si j'ai choisi de ne pas en parler, c'est d'abord parce qu'à part Yves Mont-Rouge, je compte quelques amis au JIR et qu'il n'est jamais sain ni reluisant de tirer sur une ambulance. D'autant que cette crise, nous l'avons nous même connue il y a quelques mois à Zinfos. Mais le sens de l'histoire veut que l'avenir soit aux journaux en ligne, et que la presse papier soit -malheureusement- amenée à disparaitre. Peut-être beaucoup plus vite qu'on ne le croit. Il suffit de regarder le bilan financier des deux sociétés portant le JIR et le Quotidien pour s'en convaincre. Pas plus tard que la semaine dernière, la direction du Quotidien a dû réunir un comité d'entreprise pour annoncer aux salariés que la société avait mangé plus de la moitié de son capital et qu'il allait falloir massivement réinvestir. Ce qu'apparemment la famille Chane Ki Chune va faire. Il n'en reste pas moins que tout cela n'est pas de très bon augure pour la presse écrite...
Aujourd'hui Zinfos va beaucoup mieux et nous avons même récemment embauché une journaliste supplémentaire. C'est peut-être cela qui fait mal au ventre à notre ami rédacteur en chef du JIR qui lui, voit sa rédaction fondre comme neige au soleil. Et il sait que ce n'est pas fini et que le pire est à venir.
Alors, un conseil, Yves... Occupe toi de tes problèmes et les vaches n'en seront que mieux gardées...