Johny Arnachellum, président de l’Unostra, et Laurent Boyer ont quitté la préfecture avec au moins un point commun : la satisfaction d’avoir été écoutés. “Yves Jégo a pris conscience des difficultés de nos entreprises qui ne se résument pas qu’au prix du carburant”.
L’Aveca a réitéré sa demande de suppression des dettes sociales et fiscales. La discussion avec le secrétaire d’Etat a été vite pliée puisque “prendre une telle décision, ce serait aller contre la Constitution”, a rapporté Laurent Boyer.
Ce à quoi le président de l’Aveca a rétorqué : “Notre demande est raisonnable car elle ne concerne que 2008, une année particulière au niveau économique, comme chacun sait”. Pour l’heure, chaque partie campe sur sa position.
A contrario, la revendication principale de l’Unostra a reçu une réponse favorable. “Notre action d’hier matin sur la voie publique, c’est toujours pour demander une révision de la formation des prix. Il est désormais vital pour la pérennité de nos entreprises que nous ne travaillions plus en dessous du coût de revient”.
Une première réunion à la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion, est déjà programmée.
Autre avancée importante, c’est la proposition d’Yves Jégo à l’Unostra et à l’Aveca de se constituer en coopérative ou groupement d’entreprises. “Le secrétaire d’Etat a confirmé qu’il était prêt à nous aider financièrement”, se sont félicités les deux présidents.
Aujourd’hui, c’est autour de Souraya Gangama et Armand Mouniata du Collectif des terrassiers, d’être reçus par Yves Jégo ou ses collaborateurs. Les professionnels du BTP espèrent un étalement de leurs dettes sociales.