Problème de communication ? Désaffection de la population ? Impressions d’incompréhension vis-à-vis du gouvernement ? Nombreuses sont les interrogations sur la faible fréquentation des réunions publiques des Etats généraux à la Réunion. De son côté, le COSPAR, Jean-Hugues Ratenon en tête, avait décliné toute participation à ces réunions causant, de facto, un certain nombre de détracteurs vis-à-vis des Etats généraux mais pas la désaffection de certains syndicalistes qui participent même au titre de président d’atelier.
Toujours est-il qu’Yves Jégo n’a pas manqué d’inviter les détracteurs à organiser leurs propres réunions en début de semaine avant de souligner que le train des états généraux de l’Outre-mer était sur ses rails : « Ca a commencé lentement partout, j’avais dit que ça avait commencé comme un diesel et maintenant on est vraiment en rythme de croisière, le train des états généraux est sur ses rails… »
Toujours selon le secrétaire d’Etat, « 1.500 à 2.000 personnes par Département d’Outre-mer ont déjà participé aux premières réunions » alors qu’à Saint-Pierre, elles n’étaient qu’une trentaine, hier soir à l’IUT lors d’une réunion publique d’importance où il a été question de la langue créole.
Le site internet www.etatsgenerauxdeloutremer.fr « cartonne«
Les internautes qui ont la possibilité de déposer leurs propositions et autres contributions sur le site internet des Etats généraux de l’Outre mer seraient nombreux : « 25.000 visiteurs uniques en un mois et on vient de passer la barre des 1.000 contributions écrites (…) » a déclaré Yves Jégo à l’Agence France Presse.
Un relevé réalisé le 19 mai sur ce même site internet montre que ce sont les internautes guadeloupéens qui sont les plus nombreux a surfer sur le site, soit 7.696 connexions contre 3.985 connexions pour les visiteurs de Martinique, 3.456 pour la Réunion et 1.130 pour les internautes Guyannais.
Ceci étant, si le site internet dédié aux Etats généraux semble connaître un « rush », ce constat est loin d’être applicable aux réunions publiques organisées localement.
