
Ecarté de la course à la présidence de la Ligue réunionnaise de football, Yves Éthève a promis samedi dernier de contester cette décision par la voie juridique.
Les dernières cartes qui restent à sa disposition l'envoient devant le CNOSF. Curieux, ce même Comité national olympique et sportif français avait été particulièrement raillé par le même Yves Ethève du temps où les colistiers de Dominique Goumane portaient la chasuble des "procéduriers". L'histoire se retourne contre l'ex-président.
En 2011, lorsque le trio Vidot-Julliard-Halé gagne une manche devant le CNOSF, lequel Comité avait invité la LRF à procéder à l'organisation d'une nouvelle assemblée élective, Yves Ethève avait fait la sourde oreille, en balayant au passage l'article 1er des statuts...de la LRF.
"La Ligue réunionnaise de football respecte les règles déontologiques du sport établies par le Comité National Olympique et Sportif français", est-il mentionné dans les statuts.
Le président de la Ligue était malgré tout dans son droit de ne pas suivre cette décision puisque l'avis du Comité, consulté dans le cadre d'une procédure de conciliation, ne possédait pas de caractère exécutoire. Il n'en restait pas moins opposable devant une juridiction de droit commun. Un chemin balisé en deux temps qu'emprunteront sans se faire prier les colistiers des "opposants". A la lumière des rebondissements de ces derniers jours, les propos tenus en 2013 par le président prennent une tournure cocasse aujourd'hui.
Les dernières cartes qui restent à sa disposition l'envoient devant le CNOSF. Curieux, ce même Comité national olympique et sportif français avait été particulièrement raillé par le même Yves Ethève du temps où les colistiers de Dominique Goumane portaient la chasuble des "procéduriers". L'histoire se retourne contre l'ex-président.
En 2011, lorsque le trio Vidot-Julliard-Halé gagne une manche devant le CNOSF, lequel Comité avait invité la LRF à procéder à l'organisation d'une nouvelle assemblée élective, Yves Ethève avait fait la sourde oreille, en balayant au passage l'article 1er des statuts...de la LRF.
"La Ligue réunionnaise de football respecte les règles déontologiques du sport établies par le Comité National Olympique et Sportif français", est-il mentionné dans les statuts.
Le président de la Ligue était malgré tout dans son droit de ne pas suivre cette décision puisque l'avis du Comité, consulté dans le cadre d'une procédure de conciliation, ne possédait pas de caractère exécutoire. Il n'en restait pas moins opposable devant une juridiction de droit commun. Un chemin balisé en deux temps qu'emprunteront sans se faire prier les colistiers des "opposants". A la lumière des rebondissements de ces derniers jours, les propos tenus en 2013 par le président prennent une tournure cocasse aujourd'hui.
Dans la presse régionale à l'époque, Yves Ethève avait derapé en signalant que Me Paul Mauriac, conciliateur du fameux comité olympique qui avait étudié le dossier présenté par ses adversaires, avait été "viré" de l'instance, alors qu'il n'en était nullement le cas. Cette interprétation était remontée aux oreilles de l'avocat parisien.
A l'époque toujours, le CNOSF ne trouve décidément pas de crédit aux yeux du président. Dans le Quotidien, en 2013 : "On est habitué à ce genre de décisions de la part du CNOSF. Il n'écoute qu'une partie, ne tient pas compte de tous les éléments", avait estimé Yves Ethève, avant de tirer un trait : "on en tiendra pas compte [de leur avis]", alors que la bande à Goumane s'apprêtait à embrayer devant le tribunal de grande instance, confortée par l'avis favorable du Comité.
En 2015, Yves Ethève n'a plus le choix. C'est à son tour d'entrer dans la peau du requérant. Un joueur polyvalent, dirait un entraîneur, ne craint pas d'évoluer à plusieurs postes.
A l'époque toujours, le CNOSF ne trouve décidément pas de crédit aux yeux du président. Dans le Quotidien, en 2013 : "On est habitué à ce genre de décisions de la part du CNOSF. Il n'écoute qu'une partie, ne tient pas compte de tous les éléments", avait estimé Yves Ethève, avant de tirer un trait : "on en tiendra pas compte [de leur avis]", alors que la bande à Goumane s'apprêtait à embrayer devant le tribunal de grande instance, confortée par l'avis favorable du Comité.
En 2015, Yves Ethève n'a plus le choix. C'est à son tour d'entrer dans la peau du requérant. Un joueur polyvalent, dirait un entraîneur, ne craint pas d'évoluer à plusieurs postes.