C’est à l’approche des élections municipales partielles dont le premier tour aura lieu ce dimanche 29 janvier, que Yolande Pausé, l’actuelle maire de Sainte-Suzanne, et ses partisans, se sont réunis hier à leur permanence, l’auberge des 12 mutins.
« Je vous ai réuni ce matin car les élections sont pour bientôt, et surtout je souhaite dénoncer les méthodes scandaleuses qu’utilisent actuellement les autres candidats », explique t-elle. Yolande Pausé, candidate du PCR, se dit très surprise par le comportement de certains de ses concurrents, dont la plupart sont du même parti…
« Des pressions ont été faites sur les employés communaux« , déclare t-elle. Des employés se seraient confiés à elle peu de jours après ces menaces. « J’ai même entendu un candidat dire qu’il allait mettre de l’ordre dans la mairie« , affirme t-elle.
Depuis 2009, « nous avons remis de l’ordre »
Par ailleurs, elle souhaite préciser que certains candidats organisent des repas dans des quartiers, avec des grillades « et de l’alcool« , signale Yolande Pausé qui affirme cependant ne pas baisser pas les bras pour mener à bien sa campagne, malgré les menaces et « autres méthodes honteuses« .
« On continue quand même notre campagne d’information et de communication. Depuis lundi, nous diffusons massivement des tracts« , informe t-elle, souhaitant quand même justifier son travail effectué depuis 3 ans : « Depuis 2009, nous avons remis de l’ordre dans les affaires municipales alors que la mairie était dans un état pas possible, mais maintenant, notre commune a retrouvé la sérénité« .
Avec un déficit de 1.158 000 euros lors de son arrivée, Yolande Pausé est fière de montrer qu’à ce jour, l’ équilibre budgétaire est quasiment retrouvé, alors même que les investissements varient de 5 à 6 millions d’euros par an. « Nous avons réussi à faire des économies sur le fonctionnement, et c’est un pas de géant pour nous« , déclare Yolande Pausé qui clôture sa conférence de presse sur une phrase en créole : « Nou la pou construi, le toit la caz la pa enkor fini, kan nou nora fini sa, nou voi otre choz’, mai pa avant« .