La première information révélée par Manuel Valls aux journalistes à son arrivée à la Réunion ne concernait pas les mesures qu'il entendait prendre pour lutter contre le chômage dans notre île ou pour construire les logements qui manquent tant à la Réunion ou pour développer le tourisme. Non sa première annonce a été de révéler à tous les médias, et en particulier à ceux de la presse nationale, qu'il acceptait de rembourser les billets de ses enfants à hauteur de 2.500€, avec une formule qui ressemblait fort à celle de Georgina Dufoix : "Responsable mais pas coupable"...
Dans la bouche de Manuel Valls, ça a donné : "Je compte prendre en charge le déplacement de mes deux enfants", à savoir 2.500 euros, après avoir précisé que leur présence à bord "n'a pas coûté un euro supplémentaire au contribuable" et de conclure : "Si c'était à refaire, je ne le referais pas".
Et là, j'avoue ne pas comprendre : Soit il est coupable et il rembourse. Soit il ne l'est pas, et il n'y avait aucune raison pour lui de le faire... Cette stratégie du ni-ni laisse vraiment une impression malsaine.
D'autant plus que ce que je reprocherai le plus à Manuel Valls n'est pas tant qu'il soit parti assister à un match à Berlin en utilisant un avion de la flotte présidentielle. Je peux comprendre que son emploi du temps, des impératifs de sécurité et la nécessité de pouvoir rentrer à tout moment à Paris en cas de problème l'obligeaient à utiliser ce moyen de déplacement. Non, ce que je lui reproche le plus, c'est de faire aujourd'hui ce que lui et ses amis socialistes reprochaient hier en termes très durs à Nicolas Sarkozy.
Je ne supporte plus ces donneurs de leçons qui critiquent quand ils sont dans l'opposition et qui font la même chose, voire même bien pire, une fois au pouvoir...
Dans la bouche de Manuel Valls, ça a donné : "Je compte prendre en charge le déplacement de mes deux enfants", à savoir 2.500 euros, après avoir précisé que leur présence à bord "n'a pas coûté un euro supplémentaire au contribuable" et de conclure : "Si c'était à refaire, je ne le referais pas".
Et là, j'avoue ne pas comprendre : Soit il est coupable et il rembourse. Soit il ne l'est pas, et il n'y avait aucune raison pour lui de le faire... Cette stratégie du ni-ni laisse vraiment une impression malsaine.
D'autant plus que ce que je reprocherai le plus à Manuel Valls n'est pas tant qu'il soit parti assister à un match à Berlin en utilisant un avion de la flotte présidentielle. Je peux comprendre que son emploi du temps, des impératifs de sécurité et la nécessité de pouvoir rentrer à tout moment à Paris en cas de problème l'obligeaient à utiliser ce moyen de déplacement. Non, ce que je lui reproche le plus, c'est de faire aujourd'hui ce que lui et ses amis socialistes reprochaient hier en termes très durs à Nicolas Sarkozy.
Je ne supporte plus ces donneurs de leçons qui critiquent quand ils sont dans l'opposition et qui font la même chose, voire même bien pire, une fois au pouvoir...