Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.
Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-mer se rend aujourd’hui à Mayotte pour sa deuxième visite officielle.
Le député mahorais Mansour Kamardine exprime son inquiétude au sujet de l’épidémie de choléra aux Comores et assure que Mayotte est aujourd’hui « menacée directement ».
Marie Guévenoux, nouvelle ministre chargée des Outre-mer, a rencontré les élus mahorais et a annoncé l’opération d’évacuation du stade Cavani et la préparation de l’opération Wuambushu 2. Par ailleurs, elle indique qu’elle sera à Mayotte dans « le prolongement de l’installation du nouveau préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville.
Des responsables de barrages à Mayotte ont décidé de reprendre les blocages en réponse à la condamnation de deux des leurs à quatre ans de prison, suite à l’attaque d’une gendarmerie fin janvier dernier.
La fin du droit du sol à Mayotte annoncé dimanche dernier par Gérald Darmanin pour contrer l’immigration illégale en provenance majoritairement de l’archipel des Comores a réveillé les ardeurs des autorités comoriennes. Pour ces dernières, la mesure proposée par le ministre de l’Intérieur français serait « le début d’une remise en cause de la soi-disant appartenance de l’Ile Mayotte à la France ».